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Harmonie Comyn lors d'un discours en hommage à son mari, le 28 août 2024
Crédit : PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP
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La veuve d'Éric Comyn prise pour cible. Son mari, gendarme, a été tué par un chauffard récidiviste à Mougins dans les Alpes-Maritimes, lors d'un contrôle routier le 26 août. Elle est depuis victime de propos injurieux sur les réseaux sociaux.
Selon une source proche du dossier, une enquête a été ouverte. "La procédure en cours concerne différents messages abjects sur les réseaux sociaux qui visent la veuve mais aussi les forces de l'ordre et leurs proches", a indiqué cette source sans plus de précisions.
"Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari. (...) La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance", avait dénoncé Harmonie Comyn, la veuve du gendarme, le 28 août, lors d'une cérémonie à Mandelieu-La Napoule, deux jours après les faits. "Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes", avait-elle précisé, le suspect arrêté étant de nationalité cap verdienne.
L'homme de 39 ans qui a fauché l'adjudant Comyn en tentant d'éviter un contrôle routier à Mougins avait déjà 10 condamnations à son casier judiciaire et avait été interpellé deux fois pour conduite en état d'ivresse et/ou sous stupéfiants, selon la justice. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Lundi, le procureur général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait prévenu, lors de son discours de rentrée devant sa juridiction, que le ministère public "veillerait à ce que certains propos odieux, inadmissibles, tenus en marge de ce drame, soient sanctionnés dans toute la mesure de l'identification de leurs auteurs".
"La liberté d'expression n'est pas un motif d'impunité judiciaire sur les réseaux sociaux" et "ne peut être le faux nez de la commission d'infractions, de la propagation de la haine des institutions et de ceux qui les servent ou de leurs proches", avait ajouté Franck Rastoul, sans plus de détails.
Lundi, une cérémonie d'hommage avait été organisée pour le gendarme à Nice, en présence du ministre démissionnaire de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Ce n'est pas un refus d'obtempérer, c'est un crime. Ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société", avait estimé le ministre.
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