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Fuites, corrosion : en Loire-Atlantique, la raffinerie de Donges, deuxième en France, "entièrement à l'arrêt"

La deuxième plus grande raffinerie de France a été mise à l’arrêt depuis une semaine en raison de fuites et de corrosion sur son réseau.

La raffinerie de Donges, la deuxième plus grande de France, a été mise "entièrement à l’arrêt depuis plus d’une semaine".

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

Damien Renoulet & AFP

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Situé près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le site de Donges (650 salariés, capacité de traitement de 11 millions de tonnes de pétrole brut par an) est "entièrement à l'arrêt depuis plus d'une semaine" pour "corrosion et des fuites", a annoncé vendredi 1er mars un représentant de la CGT de cette raffinerie de TotalEnergies. "Il s'agit d'un arrêt technique", effectif depuis le 20 février, a déclaré Fabien Privé Saint-Lanne, secrétaire général de la CGT au sein de la raffinerie. 

Le même jour, la préfecture de la Loire-Atlantique avait publié un arrêté préfectoral portant sur la mise en demeure de "TotalEnergies Raffinage France exploitant la raffinerie de Donges". Outre la préfecture, la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) est, parmi d'autres, chargée de "l'exécution" de cet arrêté, dont le non-respect peut entraîner des "poursuites pénales", d'après ce même arrêté.

De son côté, la direction a affirmé le lendemain, samedi 2 mars, que "l'arrêt des installations a été décidé par les équipes de la raffinerie afin de réaliser des réparations nécessaires consécutives à des corrosions sur une unité et à un bouchage sur une seconde". 

D'après le représentant syndical, "actuellement, il y a des problèmes de corrosion et des fuites, un bouchage sur un four [...] mais aussi 32.000 kilomètres de tuyauterie à refairesur ce site Seveso au seuil hautLes fuites ne représentent pas de risque pour l'environnement du site, a-t-il assuré, estimant que la raffinerie reprendra ses activités "dans un mois, à la fin mars".

"Une politique d'entretien à moindre coût"

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L'arrêt de la raffinerie est dû, selon Fabien Privé Saint-Lanne à "une politique d'entretien et de maintenance à moindre coût". "Les salariés sont en sous-effectif et travaillent 12, parfois 16 heures d'affilée [...] ce qui est dangereux", poursuit-il. La CGT, par ailleurs, affirme que le géant français n'a pas versé de salaire depuis décembre dernier à une vingtaine de salariés étrangers, dont neuf Ukrainiens, évoquant dans un communiqué "une forme d'esclavage moderne". 

"Avec la plus grande vigilance", la direction a affirmé veiller "à ce que l'ensemble des éléments de rémunération des contractants travaillant sur (son) site soient dûment versés, en particulier lorsqu'il s'agit de sous-traitance de rang 2". 

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