Mardi 2 juin, l'interdiction de se déplacer à plus de 100 km de chez soi a été levée sur l'ensemble du territoire. Il est ainsi permis de prendre l'avion ou le train, à condition de porter un masque (à partir de 11 ans).
Mais dans le décret publié au Journal officiel lundi sur les nouvelles dispositions liées à la deuxième phase du déconfinement, il était mentionné que les trajets en avion entre la France continentale et l'Outre-mer et la Corse étaient limités aux motifs impérieux familiaux et professionnels, jusqu'à nouvel ordre.
Gilles Simeoni n'a pas manqué de réagir hier à ce décret sur France Info : "Ça risque d'être un coup dur si on ne sort pas très vite de l'impasse actuelle. Nous avons dit clairement que ce décret ne nous satisfait pas."
Pour rappel, les attestations sur les ferrys avaient déjà été supprimées car la capacité des bateaux permettait le respect de la distanciation sociale. Celles dans les avions est toujours sujette à débat.
Mardi soir, le Premier ministre Edouard Philippe avait assuré que la partie concernant la Corse, qui ne s'appliquait pas au transport maritime, allait être "corrigée dans le bon sens".
Le décret publié ce mercredi 3 juin qui concerne uniquement cette disposition supprime simplement les mots "ou de la collectivité de Corse".
Pour Franck Robine, préfet de Corse, interrogé par le quotidien Corse Matin, "on est dans une phase de sortie progressive du confinement. On est encore sur des transports qui demeurent contraints, mais tout est mis en œuvre pour que la saison touristique ouvre le 23 juin", disait-il mardi. Ce décret représente donc un réel soulagement pour les professionnels du tourisme de l'île de Beauté.
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