Très attendu par les consommateurs, le label "fait maison" fait polémique. Un décret définissant les conditions de cette étiquette officielle doit être publié mi-juillet. Il fait encore l'objet d'intenses négociations entre les restaurateurs et l'État, avant de débarquer sous la forme d'un logo dans les 200.000 établissements du pays.
Visant à certifier aux clients que les plats sont réalisés sur place dans un souci de transparence, le label est décrié par certains restaurateurs. En cause, les critères retenus pour distinguer les plats préparés sur place (transformation en cuisine) des mets bruts (frais ou surgelés).
Un plat "fait maison" doit être transformé dans l'établissement. Mais des dérogations seraient d'ores et déjà prévues. Notamment pour les fruits, légumes, viandes et poissons qui pourraient être découpés, taillés ou épluchés à l'extérieur du restaurant avant d'entrer dans la composition d'un plat étiqueté "fait maison". Les pâtes, le pain, le riz et certaines charcuteries pourraient aussi être concernés.
L'Umih, un syndicat de restaurateurs, pointe notamment les imprécisions et les incohérences du label. "Au vu des critères, des chaînes de restauration rapide pourront apposer la mention sur certains de leurs sandwiches", déclarait Hubert Jan, le président de l'Umih à 20 Minutes.
"McDonald's et les chaînes de restauration rapide ont des plats faits maison puisqu'elles reçoivent sur place des légumes déjà préparés et les assemblent avec la viande qu'elles ont juste à faire cuire", remarque encore Hubert Jan dans Le Parisien.
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