Après plusieurs jours de pause, le championnat d'Europe de football a repris ses droits en Allemagne, avec les premiers huitièmes de finale. Et pour débuter cette phase à élimination directe, c'est une surprise : la Suisse a éliminé l'Italie, tenante du titre, sur le score de 2 à 0.
L'Italie n'était déjà pas passé loin du naufrage pendant les phases de poules, en décrochant son billet dans les dernières secondes du match contre la Croatie avec une égalisation (1-1) de Mattia Zaccagni. Ce samedi, à l'Olympiastadion de Berlin, les coéquipiers de Gianlugi Donnarumma ont été dominés par une équipe suisse impressionnante.
Signe que quelque chose a changé, c'est bien la Suisse qui a autoritairement pris le jeu à son compte dès l'entame. L'Italie a eu bien du mal à ressortir les ballons, ses atouts techniques se limitant surtout à Nicolo Barella et Federico Chiesa.
Etouffés par le contrôle technique et tactique des Rouges, les "Azzurri" ont pu prendre leur respiration après un quart d'heure, avec une première incursion dans la surface suisse - maigre et inoffensif bilan. Cinq minutes plus tard, une longue remontée de balle de Stephan El-Shaarawi, qui a donné un coup franc subtilement frappé par Barella, manquant de peu la passe décisive à Di Lorenzo, ont été parmi les seuls frissons ressentis par les supporters italiens.
Souverains au milieu de terrain, les Suisses ont d'abord péché dans le dernier tiers. Enfin seul après être parti à la limite du hors jeu sur une passe chaloupée de Michel Aebischer, Breel Embolo a perdu son duel contre Gianluigui Donnarumma (23e).
Les Suisses ont dû attendre encore un quart d'heure pour valider leur domination avec l'ouverture du score de Remo Freuler. Le joueur de Bologne avait, avant le match, tancé les Italiens sur leur absence au Mondial-2022 et il ne s'est pas dégonflé sur le terrain, entamant un sprint vers la surface pour se démarquer et offrir une solution de passe évidente à Ruben Vargas. Avant de s'emmener le ballon et tromper Donnarumma au premier poteau (37e).
Au retour des vestiaires, les Suisses les ont assommés d'emblée avec Vargas. Servi par Michel Aebischer à l'intérieur de la surface, pas assez collé par la défense italienne, il a pu ajuster tranquillement Donnarumma et frapper dans la lucarne opposée (46e).
L'Italie peut s'en vouloir pour une action en particulier. À l'entrée du dernier quart d'heure, Cristante a réalisé une superbe passe lobée et Mattia Zaccagni a eu la très bonne idée, dos au but, de dévier pour Gianluigi Scamacca qui a trouvé le poteau. Vainqueur de la Ligue Europa avec l'Atalanta Bergame, il n'était décidément pas en confiance avec l'équipe nationale.
La deuxième mi-temps a surtout montré des Suisses sereins, qui ne s'affolent pas pour ressortir les ballons et ont le niveau technique pour le faire. Le trium virat de Bologne Aebischer-Freuler-Ndoye a tourné à plein, régulé par le capitaine Granit Xhaka. "Nous avons envoyé un message fort", a savouré le sélectionneur de la Suisse, Murat Yakin après le match, qui a apprécié "la manière".
L'Allemagne, de son côté, s'est défaite du Danemark, 2 à 0. Mais c'est un violent orage avec éclairs, grêlons et fortes pluies qui a d'abord marqué la rencontre, obligeant l'arbitre de la rencontre à suspendre le match. La fan zone de Dortmund a été évacuée.
Le match avait pourtant commencé sur les chapeaux de roues. L'Allemagne s'est vu refuser un but pour une faute dès la 4e minute de jeu. Puis, à la 48e, ce sont les Danois et Joachim Andersen qui se voient refuser leur but pour une position de hors-jeu de quelques centimètres seulement. Sur la relance, la vidéo a de nouveau influencé le match : le même Andersen effleure le ballon de la main dans sa propre surface et offre un pénalty à l'Allemagne, transformé par Kai Havertz (53e).
Sept minutes plus tard, le milieu offensif d'Arsenal, parti seul sur le flanc droit, a manqué de peu de doubler la mise à la 59e minute. C'est finalement Musiala, sur un raid solitaire, qui, profitant d'une hésitation de Schmeichel, a assuré la victoire et qualification allemandes.
Outre l'ouverture du score refusée à Andersen, le Danemark a fait frémir le Westfalenstadion en fin de première période quand Rasmus Hojlund, lancé par Thomas Delaney, s'est présenté seul devant Neuer. Mais l'inusable gardien allemand s'est interposé, comme il a sauvé son équipe en détournant un tir de Hojlund (66e).
L'Allemagne aurait pu s'éviter un scénario aussi crispant si elle avait concrétisé son excellent premier quart d'heure à sens unique.
Si le ciel est resté noir et le tonnerre a continué de gronder au-dessus de Dortmund, pour la Nationalmannschaft qui rêve d'un quatrième sacre européen le 14 juillet à Berlin, tout est au beau fixe. Au moins jusqu'au 5 juillet.
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