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Essai thérapeutique à Rennes : l'état du patient décédé était préoccupant une semaine avant le drame

Un document révèle que Biotrial n'a pas réagi assez vite aux symptômes présentés par le volontaire décédé.

Le CHU de Rennes (illustration)
Crédit : THOMAS BREGARDIS / AFP
Emeline Le Naour
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Près de deux mois après le décès, le 17 janvier, d'un volontaire lors d'un essai thérapeutique à Rennes, le degré de responsabilité du laboratoire qui a mené les tests s'alourdit. D'après un document, le volontaire présentait dès le 10 janvier des symptômes neurologiques très préoccupants. Biotrial qui menait les essais pour le laboratoire portugais Bial, assure pourtant depuis le début de l'enquête n'avoir rien détecté de suspect. 

De nouvelles informations accablantes pour le groupe qui auraient dû réagir plus vite aux symptômes de Guillaume Molinet, le patient décédé, en l’hospitalisant. Selon les informations contenues dans ce document et consultées par le Figaro, un courrier de Biotrial est adressé le dimanche 10 janvier à 20h30 au médecin des urgences du CHU de Rennes qui a pris en charge Guillaume Molinet. 

Des troubles préoccupants

L'état de santé du volontaire est déjà très préoccupant et la lettre explique que le patient "présente depuis ce matin des troubles de la vue qui se sont majorés au cours de la journée (diplopie avec apparition d'une dysarthrie importante - difficulté et lenteur à l'articulation) et des céphalées importantes, frontales et postérieures, pour lesquelles il a reçu 1 gramme de paracétamol à 20 heures ce jour". L'auteur du courrier précise : "L'examen neurologique révèle un état ébrieux majeur (état confus, NDLR), sans déficit sensitivo-moteur objectivé jusqu'alors."

Selon un médecin interrogé par le Figaro, ces troubles auraient dû alerter "encore plus chez un volontaire inscrit dans un essai clinique portant sur une drogue à visée cérébrale !" explique le professionnel. Un autre expert, toujours interrogé par le quotidien est formel : "Il s'agit d'une urgence à explorer au maximum via des imageries cérébrales appropriées, comme une IRM et un examen neurologique approfondi." Pourtant, Guillaume Molinet a dû patienter jusqu'à 22h pour passer un simple scanner. Il décédera cinq jours plus tard. 

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