Imaginez-vous sur une route, à la nuit tombée, des arbres éclairent la campagne, des bosquets de fleurs au milieu des ronds-points dégagent une lumière douce aux teintes vertes, violettes, rose et jaune... Non, vous n'êtes pas dans un remake du film Avatar, mais au milieu d'un éclairage 100 % végétal sur le point de voir le jour. Cette idée folle a germé dans la tête de Sophie Hombert. À 26 ans, elle vient de créer son agence de design végétal et c'est Pèlerin magazine qui l'a rencontré. La jeune femme a eu cette idée, disons lumineuse, au cours de ses études à l'École européenne supérieure d'art de Bretagne. Elle travaillait sur la domestication du végétal et a découvert la fluorescence. Elle a réussi à mettre au point un cocktail à base de pigments et de nutriments naturels dans lequel elle a plongé des fleurs coupées, placées dans un vase qui émet une lumière noire pour activer la luminescence. Après 24h, les pétales finissent par s'éclairer et émettent jusqu'à 3 watts chacun. La lumière dure 3 semaines. Sophie cherche maintenant à transposer sa trouvaille aux arbres plantés en terre pour inventer l'éclairage public de demain, 100 % végétal, sans électricité, avec une pollution lumineuse moindre. Sophie Hombert est aidée par une équipe de scientifique de Strasbourg. "Sous les feux des plantes" est un article à lire dans Pèlerin cette semaine.
Lumière sur la vie de juré du festival de Cannes, avec le supplément week-end des Échos spécial Cinéma. Ils sont les dieux de l'Olympe cannois, ils ont la plus délicate des missions : le casse-tête du palmarès de Cannes. Consigne des organisateurs du festival : la palme doit avoir un potentiel commercial, tandis que le Grand Prix est réservé à un film plus intellectuel. Pas sure qu'elle ait beaucoup été respectée... Alors, le magazine a rencontré d'anciens jurés : "A un moment tu es tellement gavé d'images que tu perds ton jugement" raconte Philippe Labro juré en 2001 , l'année où la palme a été attribuée au film réalisé par Nanni Moretti, La Chambre du fils. "On a raté Mulholland drive, on ne lui a donné qu'un prix ex aequo de la mise en scène", se rappelle le journaliste et écrivain. Au regard de l'histoire du cinéma, Mulholloand drive aurait du avoir la palme. Cela dit, le jury n'est pas toujours visionnaire. En 1978, c'est le film L'arbre aux sabots qui est sacré. Le jury a d'emblée éliminé du palmarès Midnight Express, d'Alan Parker. "On avait tout de suite éliminé ce film, on l'avait tous détesté" se souvient un des membres du jury de l'époque. Esprit visionnaire...
Le Point essaie de lire dans le marc de raison et se penche cette semaine sur l'année de naissance du président Emmanuel Macron : 1977. Cette année fut tout simplement l'une des pires pour le vin depuis 1951. En 1977, les Français ont passé le mois de juillet sous la pluie, le mois d'août fut très humide et frais et septembre connu des températures froides. Piquette garantie... "En vérité explique le magazine, des présidents de la 5e République, très peu sont nés comme on dit 'sous une bonne grappe". Jacques Chirac est né en 1932, année lamentable pour le vin. Guère mieux pour Georges Pompidou, né en 1911 sous une météo caniculaire qui a grillé les raisins avant qu'ils ne mûrissent. 1954 : François Hollande est né sous une pluie incessante qui a empêché les raisins de mûrir. En fait, le seul à être venu au monde lors d'une très grande année, c'est Valéry Giscard d'Estaing en 1926. Subtilité, finesse et très longue garde, comme lui diront certains.
Le Figaro Magazine a réalisé un magnifique reportage dans les Hautes-Pyrénées. "Entre monts et merveilles. Un roadtrip, une virée en voiture si vous préférez. Huit jours entre grands sites et petits bijoux. Photos à couper le souffle du cirque de Gavarny, 5 kilomètres de diamètre de murailles verticales de 1500 mètres de haut et des centaines de cascades. "L'édifice le plus mystérieux du plus mystérieux des architectes" disait Victor Hugo. Un peu plus à l'Est, le Grand Canyon d'Ordesa, communément appelé le Colorado pyrénéen, une ode à la démesure. Le magazine nous fait également visiter la Gourgue d'Asgue, une forêt enchanteresse surnommée "la petite Amazonie des Pyrénées". Enfin, le coucher de soleil et la nuit à l'observatoire du Pic du midi à 2877 mètres d'altitude, vision à 360°, dans un décor de voie lactée... Dormir à la belle étoile y prend tout son sens. "Expérience sensorielle inoubliable", écrit Le Figaro magazine.
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