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ÉDITO - Harcèlement scolaire : "Avant que ce ne soit tragique, on fait quoi ?", s'insurge Alba Ventura

Avec l'histoire du petit Maël, le harcèlement chez les enfants a été mis en lumière. Selon Alba Ventura, "c'est le harceleur qui quitte l'école, pas la victime."

Illustration de harcèlement scolaire.
Crédit : stray_cat / GETTY
UN POINT C'EST TOUT - Harcèlement : "Avant que ce soit tragique, on fait quoi ?", s'insurge Alba Ventura
00:02:07
Alba Ventura - édité par Guillaume Dosda
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C'est un message pour tous les enfants qui sont victimes de harcèlement. Il y en a beaucoup, et on ne les protège pas assez. On parle de Maël, parce qu'on a choisi de relayer l'histoire de ce petit garçon harcelé pendant trois ans, qui a dû quitter son école en Saône-et-Loire. Son père était encore l'invité de RTL ce mardi matin. Tandis que dans RTL Midi, c'est la sénatrice LR, Marie Mercier, qui était invitée, parce qu'il faut que ça bouge.

La sénatrice porte une proposition de loi pour obliger les harceleurs à quitter les établissements scolaires, et non les victimes. Être obligé de déposer une proposition de loi pour que l'agresseur d'un élève soit davantage puni que sa victime, avouez qu'on marche sur la tête. Non seulement votre gamin est en pleine souffrance, mais en plus, on lui inflige une mesure d'éloignement, c'est la double peine.

C'est un délit le harcèlement, c'est puni par la loi. C'est puni par la loi quand la victime s'est suicidée, ou a tenté de le faire. Mais avant que ce ne soit tragique, on fait quoi ? Dans le cas de Maël, le rectorat de Dijon a proposé de faire deux classes, une pour la victime, une pour l'agresseur. Les mots me manquent tant cette réponse est à côté de la plaque.

Il paraît que contrairement au collège ou au lycée, à l'école primaire, on hésite à exclure les caïds des cours de récréation. Pardon, mais les élèves violents, même petits, c'est d'abord le problème de leurs parents, et c'est à eux d'assumer. L'Éducation nationale doit être ferme et protéger ses élèves. Quant aux politiques, merci de remettre un peu d'ordre en votant le texte de la sénatrice Mercier. C'est le harceleur qui quitte l'école, et pas la victime, une simple proposition de bon sens.

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