Après des années de vif débat, le gouvernement a décidé mercredi de commencer dès l'an prochain à supprimer l'avantage fiscal dont bénéficie le gazole par rapport à l'essence. Matignon a ainsi annoncé "le principe d'un rapprochement en 5 ans entre le prix du gazole et celui de l’essence", comme l'avait prôné la semaine dernière la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal, pour mettre fin à la "diésélisation massive" du parc automobile français.
Seul bémol, les recettes ne seraient pas reversées à la lutte pour le climat, en tout cas pas en totalité. "ll faut donner un signal aux gens qu'on a conditionné durant des années à acheter des véhicules diesel, et la prochaine fois, ils réfléchiront à deux fois avant d'acheter une voiture diesel", a estimé Nicolas Hulot, invité de RTL. "Il faut trouver des dispositifs pour les ménages en difficultés pour leur faciliter le changement de véhicule quand l'occasion sera donnée", a-t-il ajouté.
Saluant ces annonces positives, Nicolas Hulot a rappelé une autre bonne nouvelle : le groupe français Engie (ex GDF-Suez,) va cesser d'investir dans le charbon. "Le simple fait qu'une boîte comme Engie, (...) vient d'annoncer qu'elle allait cesser cette activité, ça prouve que ces grandes entreprises vont être capable de se reconvertir (..) et c'est tant mieux", s'est félicité Nicolas Hulot.
Le livre "Osons, plaidoyer d'un homme libre", fait quelques propositions à quelques semaines de la COP 21. Nicolas Hulot met la pression sur les chefs d'Etat car "les bons sentiments, ça va bien". "On a listé 12 instruments qui nous semblent incontournables et que les pays les plus riches doivent mettre en oeuvre", explique-t-il. Une pétition intitulée "Osons agir pour le climat, lancée par Nicolas Hulot a déjà réuni près de 500.000 signatures.
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