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Des perturbateurs endocriniens détectés dans les cheveux de 7 écologistes

7 personnalités écologistes dont Nicolas Hulot ou encore la navigatrice Isabelle Autissier ont participé à une étude de l'ONG Générations Futures. Les résultats sont alarmants.

Nicolas Hulot, le 13 octobre 2016
Crédit : AFP / Jacques Demarthon
Des perturbateurs endocriniens détectés dans les cheveux de 7 écologistes
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Odile Pouget & Léa Stassinet
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Ils n'épargnent personne. Les perturbateurs endocriniens sont partout, c'est ce que tend à démontrer une étude de l'ONG Générations Futures. Elle a analysé les mèches de cheveux de 7 personnalités du monde de l'écologie, à savoir celles de José Bové, du candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot, de l'ex-ministre de l'Écologie Delphine Batho, de Nicolas Hulot, de la navigatrice Isabelle Autissier, de la documentariste Marie-Monique et du photographe Yann Arthus-Bertrand. 

Résultats, tous sont contaminés par des perturbateurs endocriniens, entre 36 et 68 selon les personnes testées. Ces substances chimiques ou naturelles perturbent l'équilibre hormonal et peuvent par la suite avoir des conséquences graves sur l'organisme. Certains d'entre eux peuvent être à l'origine de cancers hormono-dépendants, des troubles de la fertilité ou encore des problèmes cardiovasculaires. 

68 perturbateurs endocriniens découverts sur la tête d'Isabelle Autissier

Avec 68 perturbateurs endocriniens repérés sur sa tête, la navigatrice et présidente de WWF France Isabelle Autissier arrive de loin en première position. "Ça fait un choc", confie-t-elle au micro de RTL. Surtout lorsqu'on sait qu'elle a passé une partie de sa vie en mer et au grand air. Mais les perturbateurs endocriniens détectés pourraient provenir de colles et autres plastifiants manipulés par la navigatrice sur des chantiers de construction de bateaux. 

Il faut savoir que ces substances passent dans notre sang et se fixent ensuite sur nos cheveux. Si on observe ces traces, "cela veut dire qu'on a été exposés à ces polluants un jour ou l'autre de notre vie : il y a six jours, six mois ou six ans", explique François Veillerette, le directeur de l'ONG qui a mené l'enquête. "On les a ingérés dans notre alimentation, dans l'eau que l'on boit, l'air que l'on respire ou encore via les plastiques dans lesquels on peut faire réchauffer nos plats" précise-t-il. 

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"C'est vrai que j'essaye de manger bio, de ne pas mettre n'importe quoi sur ma peau (...) et malgré tout je suis très contaminée. Sans doute parce que ces perturbateurs endocriniens sont des vraies saletés", déplore Isabelle Autissier. Mais ces résultats prouvent que l'exposition à ces perturbateurs n'est pas uniforme et qu'elle varie considérablement en fonction de l'environnement dans lequel on évolue. "Seuls" 36 perturbateurs endocriniens ont été relevés sur les cheveux de Delphine Batho, la personne la moins contaminé sur les 7 participants à l'expérience. Cependant, on a tout de même retrouvé des traces de produits chimiques interdits en France depuis plusieurs années, et qui sont pourtant encore présents dans les cours d'eau. 

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