Pour nourrir 9 milliards d'humains en 2050, et produire suffisamment de bœuf, de porc et de volaille, il va falloir trouver des protéines quelque part pour alimenter tous ces troupeaux. Et donc des chercheurs travaillent sur la piste des insectes, sous forme de farine. C'est testé au Danemark sur des porcs et des volailles. Dans ce pays, les agronomes réfléchissent déjà à la création d'une filière industrielle. Pour produire ce nouvel aliment qui pourrait remplacer ou compléter le soja.
Parmi les 1.900 espèces d'insectes comestibles répertoriées dans le monde, les Danois en ont retenu 3. La mouche soldat, la mouche domestique et le ver de farine, qui sont bourrés de protéines et très faciles à élever au stade industriel. Une mouche contient jusqu'à 75% de protéines. En Afrique, les éleveurs pourraient aussi utiliser les sauterelles, les criquets et les vers à soie.
Des premières expériences sur des poulets ont montré qu'il était possible d'incorporer dans leur ration jusqu'à 30% de farines d'insectes. Au delà, il y a un problème de goût. Les volailles trouvent ça mauvais, et puis autre frein pour l'instant, c'est le coût. Avant que les vaches mangent des mouches, il va s'écouler encore quelques années, car élever des insectes reste assez cher.
Mais les prix devraient baisser, car des fermes sont en train d'être expérimentées y compris pour l'alimentation humaine. On consomme des insectes en Afrique, en Asie et les Nations Unies en ont même fait une piste très sérieuse pour lutter contre la faim dans le monde.
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