Le sujet du jour. Entre fin 2021 et début 2022, la France a connu environ 520.000 démissions par trimestre, soit l'équivalent de 470.000 CDI. Des taux historiquement élevés depuis la crise financière de 2008-2009.
Si le confinement a impacté notre rapport à la santé, il a aussi modifié le rapport au travail. Face aux restrictions sanitaires, différentes manières de travailler ont été explorées, comme le télétravail ou encore l'utilisation des openspace jusqu'à des flex bureaux où il n'y a plus de places attitrées.
De ces nouvelles adaptations, révèlent des pertes de sens, de motivation, mais aussi des fatigues physiques liées à l'écoanxiété. D'après une étude de la Fondation Jean Jaurès de l'IFOP, 37% des actifs se disent
moins motivés qu'avant la covid dans leur travail.
Pourquoi on en parle ? Jusqu’à quel point ces nouveaux comportements peuvent-ils modifier le monde professionnel ? Le télétravail est-il l’argument aujourd’hui pour recruter ?
Analyse. "Ce n'est pas une crise du travail. Il y a une remise en cause par les gens du travail qu'ils ont. Tout cela est lié au recul qu'ils ont pris au moment du Covid. Pour ceux qui ont télétravaillé, cela les a mis en position de responsabilité. C'est une remise en cause de leur travail", explique Claudia Senik, économiste.
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