Les autorités s'y attendaient, comme elles l'avaient confié à RTL samedi. Plusieurs accrochages ont émaillé le cortège parisien, les manifestants étant venus en nombre pour les traditionnels défilés du 1er mai, qui s'est élancé à 14h30 de la place de la République.
Selon les journalistes de l'AFP présents sur places, de nombreux affrontements ont opposé les forces de police à des groupes très mobiles de jeunes vêtus de noir. Les premières tensions ont eu lieu quelques minutes seulement après le départ du cortège. Ils ont lancé des projectiles, dont des fruits, sur les forces de l'ordre.
Les manifestants n'ont pas uniquement affronté la police. Ils s'en sont également pris à plusieurs enseignes. La vitrine d'un assureur a été détruite à coups de marteau. Sur la place Léon-Blum, les casseurs ont aussi détruit la majorité des vitres d'un McDonald's, avant de recouvrir la façade de tags.
Toujours selon l'AFP, ce sont une vingtaine de boutiques qui ont été ciblés par les manifestants. Un mode opératoire proche de celui des black-blocks, même si pour l'heure, leur présence n'a pas été officiellement confirmée.
Gérald Darmanin a dénoncé dimanche les "violences inacceptables" commises par des "casseurs" habillés de noir et venus "perturber les manifestations du 1er mai, notamment à Paris", avec des dizaines d'enseignes vandalisées sur le parcours, bloquant la progression du cortège syndical.
"Des casseurs viennent perturber les manifestations du 1er mai notamment à Paris, en commettant des violences inacceptables. Je suis cela avec attention", a tweeté le ministre de l'Intérieur, assurant son "plein soutien aux policiers et gendarmes mobilisés".
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