Réforme des retraites : dans quelles villes les éboueurs sont-ils en grève ?

Les éboueurs ont rejoint le mouvement de grève lundi 6 mars dans plusieurs villes, notamment dans la région parisienne où les ordures s'accumulent déjà.

Une grève d'éboueurs en France (illustration).

Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP

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Après une première journée de grève massive ce mardi 7 mars, la mobilisation contre la réforme des retraites gagne encore du terrain. Parmi les corps de métiers qui rejoignent le mouvement, les éboueurs ont été officiellement appelés à se mettre en grève par la CGT ce mardi. Cependant, certains agents de propreté urbaine ont d'ores et déjà commencé à se mobiliser dès lundi, en particulier dans la région parisienne.

C'est le cas de ceux de la ville de Paris, qui assurent la collecte dans la moitié des arrondissements parisiens (2e, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e, et 20e), a confirmé à l'AFP Natacha Pommet, secrétaire générale de la CGT Services Publics. Ainsi, les poubelles n'ont pas été collectées lundi soir dans quatre arrondissements, le 6e, le 14e, le 17e et le 20e.

Des chiffres qui pourraient évoluer dans les jours à venir, puisque les employés de Suez et Veolia, les sociétés privées qui assurent le ramassage dans les autres arrondissements de la capitale, ont été appelés à se mettre en grève ce mardi, précise Le Parisien. Par ailleurs, deux des trois incinérateurs autour de Paris, l'un porte d'Ivry (Val de Marne) et l'autre à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), étaient bloqués ce mardi par des agents de la ville, empêchant les déchets d'y être brûlés.

Les éboueurs de Montpellier sur le pied de guerre

Dans d'autres régions, la situation demeure incertaine. Selon Midi Libre, le mouvement a été suivi par les éboueurs de Montpellier, où les employés du dépôt de l'entreprise privée Nicollin, ainsi que ceux de la propreté urbaine étaient en grève depuis 5h mardi matin. Les salariés ont par ailleurs fait part de leur objectif : "Rendre la ville irrespirable" pour pousser le gouvernement à agir.

Une grève qui pourrait bien être suivie par les éboueurs marseillais, qui s'étaient déjà mobilisés au début de l'année pour protester contre leurs conditions de travail. Plus globalement, l'ensemble de la profession demande le retrait du projet de loi, faisant valoir la pénibilité de leur métier. La liste des villes concernées se précisera en fonction de l'évolution du mouvement.

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