On ne peut rien contre la volonté du monde est le titre de l'ouvrage de Damien Carême, le maire de Grande-Synthe, mais il s'agit également d'une phrase de François Mitterrand repris par Bernard Cazeneuve.
Pour Damien Carême qui a reçu de nombreux prix, il a toujours voulu mettre "à disposition des réfugiés présents sur sa commune, un minimum de dignité pour qu'ils puissent vivre correctement, le temps qu'ils passaient sur le territoire de ma commune". Il explique que le mot "dignité" est un mot qui ressortait de toutes les actions qui ont été mises en place dans cette ville.
En mars 2016, Damien Carême a ouvert un camp avec des ONG pour accueillir les migrants et sans attendre l'aval de l'État. La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur a annoncé sa fermeture sans prévenir quant à Emmanuel Cosse, elle a annoncé la prolongation du camp de six mois et la réduction à 700 personnes au sein du camp au lieu des 1.500 actuels : "c’était compliqué, je n'avais pas compris la réaction du ministre de l'Intérieur, mais quand on s'est expliqués, il voulait faire la même chose que moi", soit non "pas un démantèlement mais un resserrement du camp", ajoute Damien Carême.
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