Crèches : comment sont contrôlés les certificats d’honorabilité

Depuis le 1er octobre 2025, l'attestation d'honorabilité est généralisée à l'ensemble du territoire. Elle permet de contrôler les antécédents judiciaires d'une personne exerçant auprès des mineurs. Des agents sont en charge de les contrôler.

Tout est géré dans les bureaux d'une équipe de huit personnes. Sur l'écran d'ordinateur, se retrouvent les demandes d'attestation envoyées par les salariés de la protection de l'enfance ou travaillant dans des crèches. "S'il y a une suspicion, le système nous l'indique et on se connecte sur la plateforme de la justice, qui nous indique si la personne a un Fijais positif", explique l'un des agents sur RTL.

Jusqu'à aujourd'hui, 29 départements pilotes avaient mis en place ce dispositif. Avec ce bilan, sur les plus de 340.000 requêtes adressées, près de 1.800 ont été refusées. Elisa Etchegaray, cheffe de la mission antécédent judiciaire à la Direction générale de la cohésion sociale, a expliqué : "Pas plus tard que ce matin, nous avons repéré une personne qui a une condamnation pénale inscrite au Fijais. Il s'agit de détention d'images d'un mineur représentant un caractère pornographique et de la diffusion d'images également. Donc cette personne va être bloquée puisque cette inscription entraîne une incapacité d'exercice."

Un système efficace donc, même si les nounous employées par des particuliers, par exemple, ne sont pas encore soumises à ce dispositif. Une évolution voulue par la haut-commissaire à l'enfance, Sarah El Haïry.

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19/09/2024 à 06:52 - 01m56s