Crash de l'A320 de Germanwings : reprise des rotations d'hélicoptères
Afin d'amener les enquêteurs sur les lieux du crash de l'A320 dans les Alpes-de-Haute-Provence, les rotations d'hélicoptères on repris ce mercredi matin.
Les rotations d'hélicoptères, destinées à acheminer les enquêteurs sur les lieux du crash de l'A320 de GermanWings, ont repris ce mercredi 25 mars au matin à l'aérodrome de Seyne-les-Alpes, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Quatre hélicoptères de la gendarmerie nationale se sont posés, peu avant 08h00, sur le terrain d'herbe de l'aérodrome, sur lequel se pressent une trentaine de personnes, la plupart en uniforme.
La priorité (...) c'est de sécuriser les lieux, pour que les enquêteurs puissent ensuite venir et travailler dans des conditions sécurisées
Pierre-Henry Brandet, ministère de l'Intérieur
"La priorité, sur les lieux du crash, c'est de sécuriser les lieux, pour que les enquêteurs puissent ensuite venir et travailler dans des conditions sécurisées", a expliqué Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Les premiers mouvements d'appareils, depuis 08h30, sont destinés à transporter des gendarmes en renfort de ceux qui ont passé la nuit sur place et sont arrivés à pied, pour sécuriser la zone. Les rotations suivantes, en cours de matinée, permettront d'emmener les enquêteurs.
On n'est pas dans une course contre la montre (...) il ne faut pas courir le moindre risque
Pierre-Henry Brandet, ministère de l'Intérieur
"Ce sera fait au plus vite, mais on n'est pas dans une course contre la montre", a précisé le porte-parole : "Il faut prendre le temps, identifier les corps, pour pouvoir les rendre aux familles, mais aussi récupérer des indices pour faire avancer l'enquête. La météo peut évoluer très vite et compliquer la tâche des enquêteurs".
L'environnement est également à prendre en compte, a-t-il souligné : "C'est une zone difficile d'accès, avec des conditions très glissantes, car il y a eu de la pluie et un peu de neige cette nuit, donc il ne faut pas courir le moindre risque", a précisé Pierre-Henry Brandet.
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