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Un chercheur analyse des variants du coronavirus (illustration)
Crédit : HENNING BAGGER / RITZAU SCANPIX / AFP
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Les tests de dépistages sont en forte baisse en raison de la fin de leur gratuité depuis le 15 octobre dernier. "Une diminution de 675.200 tests, centrée sur les 16-65 ans" était même a relever lors de la semaine du 18 au 24 octobre, en comparaison avec la semaine précédente note la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Dres).
S'il est désormais plus compliqué d'observer l'évolution de l'épidémie grâce à cet indicateur, d'autres solutions existent selon nos confrères de BFM TV. Notamment, la surveillance des eaux usées avec le réseau Obépine. Cela permet alors de déceler en amont, une hausse du taux d'incidence. Dans certains lieux, la présence du virus aurait d'ailleurs tendance à augmenter.
"Depuis fin septembre début octobre, on voit sur environ la moitié de nos stations d’épuration soit un arrêt de la descente, soit même un rebond léger, une ré-augmentation des niveaux dans les eaux usées, ce qui peut signer une recirculation du virus", a déclaré Vincent Maréchal, professeur de virologie et co-fondateur du réseau Obépine, sur BFM TV. Une augmentation qui n'est pas pour autant surprenante, en raison de la saison et du retour du froid.
Vincent Maréchal compare ça à un "départ de feu, comme des brindilles qui repartent à différents endroits" mais qui restent pour le moment "très disséminées".
En ce qui concerne les tests, une augmentation du taux d'incidence est elle aussi à noter. Le 15 octobre, celui-ci était de 43,8 pour 100.000 habitants sur une semaine. Dix jours après, le 25 octobre, il était alors passé à 55,9. Mais étant donné que les tests sont maintenant gratuits seulement pour les personnes vaccinées, ayant des symptômes ou cas contacts, elles sont désormais plus susceptible d'obtenir un résultat positif.
C’est vraiment un outil intéressant pour voir si on a une tendance à repartir
Dominique Costagliola, épidémiologiste
La détection dans les eaux usées "permet de détecter à l'avance une montée ou une baisse épidémique, et c'est un indicateur non biaisé qui touche toute une population", avait alors expliqué le professeur de santé publique au CHU de Lille, Philippe Amouyel.
"L’intérêt de la mesure sur les eaux usées c’est que c’est une mesure de circulation du virus qui ne dépend pas du comportement des personnes vis-à-vis des tests, en particulier en ce moment dans une situation où la règlementation a changé sur la prise en charge des tests.", a expliqué Dominique Costagliola, épidémiologiste, avant de rajouter : "C’est vraiment un outil intéressant pour voir si on a une tendance à repartir"
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