Comment éviter l'embolie de nos hôpitaux ? Il y a un an, les établissements privés n'avaient pas été sollicités assez rapidement. Désormais, alors que tous les lits en réanimation sont occupés par des patients Covid en Île-de-France, où en est-on ?
Cette fois, les établissements privés sont vraiment mis à contribution. L'ARS gère à la fois les établissements publics et privés, 250 en tout, et un quart des malades du Covid sont en réanimation aujourd'hui dans des cliniques qui ont, en Île-de-France, 600 lits en temps normal.
"La complémentarité public-privé est totale, explique Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée. Il nous reste 65 lits de réanimation disponible, et si demain il y avait un afflux plus important de patients en réanimation, nous pourrions armer plus de lits, 100, 200, 300 lits supplémentaires".
Il faut malgré tout en garder pour accueillir d'autres malades que ceux du Covid. Et pour créer des lits supplémentaires, il faut des bras, des infirmiers et des anesthésistes. "La solution serait de faire appel à des renforts territoriaux, comme lors de la première vague", poursuit Lamine Gharbi. Les transferts de malades sont compliqués, autant faire venir du personnel de régions où la tension est un peu moins forte.
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