C'est la panique sur les marchés. La Bourse de Paris a dévissé de 5,7% à l'ouverture ce lundi 9 mars. Londres, -8% comme Milan. Et les cours du pétrole ont décroché de 25%. Il y a comme un parfum de krach boursier.
Pendant une demi-heure, ce matin, la Bourse de Paris n'a pas pu ouvrir. Ensuite, les stars du CAC40 se sont fait étriller. Total, -12,26%, AirFrance-KLM, -6,8%, les banques autour de 10% de baisse... C'est bien simple, on a perdu 21% sur le CAC depuis le début du coronavirus, depuis 15 jours on va dire en France. On appelle ça un "bear market", l'ours à la Bourse. C'est synonyme de chute des marchés financiers.
Il y a le coronavirus qui se répand bien sûr et qui ralentit l'économie. La Banque de France a revu ses prévisions de croissance à la baisse ce matin. Mais il y a surtout les cours du pétrole qui s'effondrent depuis quelques heures. L'Arabie Saoudite et la Russie ont décidé de ne pas soutenir les cours. Résultat : on a divisé par deux le brut. On est passé de 70 à 35 dollars le baril depuis le début du coronavirus. On n'avait pas vu une telle dégringolade depuis la guerre du Golfe en 1991.
Il faut dire que la demande de brut a chuté puisque le premier consommateur de pétrole c'est la Chine qui tourne au ralenti. Et tout cela attaque en performance les entreprises cotées. Ajouté à ça, les ventes automatiques. On est passé sous la barre des 5.000 points ce matin à Paris et ça a enclenché des hordes de ventes en cascade exécutées par des ordinateurs. Reste donc l'or, valeur refuge par excellence et dont les cours progressent de 5% en ce moment.
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