Comment marquer le coup sans commettre de faux pas ? Pas simple quand il s'agit de présenter ses vœux. Pour les paresseux ou les procrastinateurs, la date limite pour les envoyer ou y répondre est fixée le 31 janvier. À noter, d'abord, que l'on ne peut pas "souhaiter ses vœux", selon l'Académie française, puisque ces derniers sont déjà "synonymes de souhait [...] On ne dit pas que l'on souhaite des souhaits à tel ou tel, [...] on ne dit pas plus que l'on souhaite des vœux."
Pour la petite histoire, on trouve trace de l'utilisation de ce mot dans le sens des souhaits que l'on adresse à quelqu'un en début d'année à partir du XVIIe siècle, nous apprend le Dictionnaire historique de la langue française.
Ensuite, envoyer ses vœux doit rester un geste élégant et impliqué. Il vaut mieux donc opter pour des messages personnalisés. Adieu donc les SMS formatés ou les pré-mails stockés depuis plusieurs semaines. Mieux, "la voie postale paraîtra plus formelle et valorisée que le SMS", a fait savoir à TF1, Sébastien Talon, professeur de savoir-vivre à la Belle École. "Plus la personne est importante, plus on privilégiera la dimension postale, et donc écrite, manuscrite". Pour faire mouche, tout est dans le verbe et la manière. À éviter toutefois les registres de la santé, car trop intime, et de l'humour, terrain trop glissant.
Pour les vœux professionnels, de retour au bureau ou en visio, privilégiez les personnes avec qui vous êtes en contact régulier. Demandez-vous quelles personnes seraient vexées de ne pas les recevoir. "Sans qu'il soit forcément lisse et formaté, votre message risque d'être relativement convenu, c'est le jeu des vœux professionnels qui sont souvent des messages très courts", a rappelé le site internet Hellowork.com.
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