L'événement avait été annoncé en octobre dernier par Amélie de Montchalin, au début du débat parlementaire sur le projet de loi de finances pour 2018 (le premier budget du quinquennat Macron).
Banquiers, assureurs ou encore gestionnaires d'actifs se réunissent ce lundi 22 janvier pour dévoiler leurs pistes destinées à orienter l'épargne des Français vers le financement des entreprises. C'est un des paris du chef de l'État, qui a supprimé l'Impôt sur la fortune.
Cette réforme va profiter à tout le monde, relancer notre économie et nos PME, et donc créer des emplois : c'est de cette manière que le gouvernement a défendu sa réforme, en réponse notamment sur le procès de "président des riches".
Les mesures ont été critiquées par l'opposition socialiste, communiste et la France Insoumise. La majorité En Marche-MoDem a de son côté fait valoir à de nombreuses reprises que ces réformes avaient pour but de pousser les Français aisés à investir leur épargne dans les entreprises, en particulier les PME qui manquent cruellement de financement pour pouvoir se développer.
Beaucoup vont avoir peur d'investir dans des PME, considérées parfois comme des produits risqués. Comment leur redonner confiance ? Sur RTL, l'organisatrice du rendez-vous du jour à l'Assemblée nationale a deux messages. D'abord à l'adresse des patrons de PME.
"La croissance repart et, bonne nouvelle, les investisseurs étrangers sont intéressés par ces entreprises. Ils ont les moyens maintenant de pouvoir se dire qu'ils peuvent avoir de l'ambition", lance Amélie de Montchalin.
L'autre message s'adresse aux épargnants français, conseillés par leur banquier de placer leur argent "là où la fiscalité n'était pas trop dure". La députée La République En Marche de l'Essonne rappelle que la grande réforme fiscale engagée visait à "remettre aujourd'hui les intérêts des épargnants en phase avec l'intérêt de l'économie".
Quel intérêt pour les épargnants ? "Cela rapporte du rendement (...) Si chacun d'entre nous met 0,5 ou 1% de son épargne dans les PME, pour nous ça ne change rien. Pour les PME, ça change tout !", plaide Amélie de Montchalin.
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