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Comment bien anticiper le budget santé d'un chiot
Le budget santé d'un chiot peut vite grimper, entre les soins vétérinaires incontournables et les imprévus qui peuvent vite grimper. Comment s'y préparer au mieux ?
Un chiot golden retriever (image d'illustration)
Crédit : Bill Stephan / Unsplash
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Accueillir un chiot au sein de la famille, c’est une aventure extraordinaire. C'est choisir un prénom, découvrir un petit être extrêmement mignon et commencer à construire une relation avec lui, l’éveiller à la vie.
Des moments magiques, mais il faut être conscient de la patience et de l’implication en temps que ça demande, ainsi que de la charge financière que cela représente. Évidemment il y a tout ce qui est alimentation, accessoires mais également des frais vétérinaires qu’on a tendance à sous-estimer.
Certains soins et actes médicaux sont indissociables à la première année : les rappels de vaccins pour installer l’immunité durablement, les vermifuges, que l’on administre plus fréquemment que pour un adulte, les antiparasitaires externes et l’éventuelle stérilisation. C’est l’enveloppe "soins préventifs", incontournable, entre 200 et 300 euros par an.
Une exploration du monde avec la gueule parfois risquée
Un chiot, c’est un peu comme un enfant casse-cou : il découvre le monde sans filtre et sans aucune conscience du danger. Par exemple, un peu comme les bébés qui portent tout à leur bouche, le chiot explore avec sa gueule.
Il mâchouille, mordille, avale parfois ce qu’il ne devrait pas. Une chaussette, un noyau d’avocat, un morceau de plastique : autant d’objets potentiellement dangereux, qui peuvent provoquer des vomissements, des occlusions intestinales, voire nécessiter une chirurgie.
Des os et des cartilages en croissance, plus fragiles
Un chiot c’est une boule d’énergie qui court, saute, tombe, fait des rouler-bouler sans forcément bien maîtriser ses mouvements. Or son corps est en pleine croissance, ses articulations, ses os, ses ligaments sont fragiles.
Un faux pas dans un escalier ou une mauvaise réception après un bond trop ambitieux, et vous voilà chez le vétérinaire avec une entorse, une fracture, ou des boiteries à surveiller.
Ensuite un chiot, ça n’écoute pas tout, comme un enfant. Il n’a pas encore appris à revenir systématiquement quand on l’appelle. Il va plus souvent vous échapper pour aller vers ce qui a capté son attention : un autre chien à qui dire bonjour (au risque parfois d’un coup de croc d’ailleurs s’il ne maîtrise pas encore les codes canins et s’il oublie la politesse), une pigeon à courser … Les accidents de route impliquant des jeunes chiens sont malheureusement bien réels.
Les chiots sont plus sensibles aux maladies infectieuses
Leur système immunitaire n’est pas encore mature donc pas encore très efficace. Comme ils mettent tout à leur gueule, ils sont aussi plus exposés à d’éventuels germes ; leur système digestif est aussi plus fragile, donc en cas de transition alimentaire brutale, pour donner un exemple, ils sont plus sujets aux diarrhées / vomissements.
Et la santé d’un chiot malade se dégrade plus vite qu’à l’âge adulte car il n’a pas de "réserves".
Bien anticiper la charge financière d'un chiot
Il est important d'être conscient des risques liés au jeune âge de son animal (c’est valable aussi pour les chatons d’ailleurs) pour ne pas être pris au dépourvu. Une solution peut consister à souscrire une assurance santé dès le plus jeune âge de l’animal.
Je peux citer l'assurance Assur O Poils, mais aussi Barkibu ou encore l’assurance Lassie : cette dernière propose une enveloppe "soins préventifs" et des tarifs intéressants pour les chiots ou les chatons.
