Quatre collégiens ont perdu la vie ce jeudi 14 décembre, après que leur car scolaire a été percuté par un TER à Millas, commune située à une vingtaine de kilomètres de Perpignan. Si l'identification des victimes a pu se faire en totalité, cela a mis du temps, plongeant les parents de ces collégiens dans l'angoisse pendant plusieurs heures. "La difficulté venait du fait que ces enfants n'avaient pas de carte d'identité sur eux", a expliqué sur RTL le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol.
"Il a fallu essayer de les rassurer mais nous ne pouvions pas répondre" à leurs inquiétudes, ajoute-t-il, saluant au passage la prise en charge psychologique "rapide mise en place par les services de l'hôpital de Perpignan et les services de l'État".
Celui qui préside également la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée a décrit une scène "d'horreur absolue", dans "un endroit dégagé, agréable, où l'on s'attend à tout sauf à se retrouver avec des enfants éparpillés dans ces conditions". Jean-Marc Pujol est en revanche resté prudent sur les circonstances de l'accident, encore très floues.
"Quand j'ai discuté avec les parents, j'ai entendu de tout mais je crois qu'on ne peut pas se prononcer en l'état, parce qu'il y a des avis divergents", a-t-il expliqué. L'édile de Perpignan a cependant affirmé que le passage à niveau, théâtre du drame, n'était pas considéré comme "dangereux, parce qu'il y avait des barrières et un signal".
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