Le virus du chikungunya a été transmis à "au moins 35.000 personnes" et a entraîné cinq décès depuis son apparition à Tahiti début octobre, a indiqué jeudi le bureau de veille sanitaire de la Polynésie française.
Quatre des patients décédés étaient des personnes âgées déjà affaiblies par d'autres symptômes. Le cinquième mort était un nourrisson, qui avait contracté le virus par sa mère, à l'accouchement. Trois patients ont été atteints du syndrome de Guillain-Barré, une maladie du système nerveux qui provoque une paralysie, et qui est probablement liée au virus du chikungunya. Un quatrième cas est suspecté.
Un précédent bilan officiel, datant du 27 novembre, faisait état de 11.000 cas et quatre décès. Le pic d'épidémie a été atteint à Tahiti, l'île la plus peuplée, où le nombre de nouveaux cas reste important mais n'augmente plus. En revanche, le virus, transmis par les moustiques, est en pleine propagation dans les autres îles, ce qui devrait s'aggraver avec les vacances scolaires.
Il est difficile d'estimer le nombre de patients touchés, car ils ne consultent plus de médecins. Les seules prescriptions sont en effet le repos et le paracétamol pour faire tomber la fièvre.
"Dans un quartier, il n'y a parfois qu'une personne qui consulte : une fois qu'on a identifié le chikungunya, les autres savent qu'ils sont touchés et ne voient pas de médecin", a déclaré Priscillia Bompard, épidémiologiste au bureau de veille sanitaire.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte