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2 min de lecture
Un chien triste (Illustration).
Crédit : OLI SCARFF / AFP
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Alain Delon a enterré tous ses chiens, plus d'une trentaine sur le terrain de sa propriété de Douchy. Lorsque Jacques Chirac était président de la République, il aurait fait enterrer dans les jardins du palais, et en toute discrétion, son fidèle Labrador auquel il était très attaché, Maskou, décédé en 1998.
Ces anecdotes sont touchantes et lorsque le chien ou le chat qui a partagé notre vie meurt, on peut comprendre cette envie, ce besoin de l’enterrer dans le jardin de sa maison.
Pourtant, aujourd’hui en 2024, en France, ce n’est plus possible légalement, et même en appliquant un cahier des charges qui a pendant longtemps permis les particuliers d’enterrer leurs animaux de moins de 40 kilos : en enfouissant à une profondeur d’1,20 m, en recouvrant de chaux vive et à une certaine distance des habitations les plus proches.
Tout cela n’est plus possible, quel que soit le poids de l’animal, chien ou chat.
Dans le Code Rural et de la Pêche Maritime, il existait un article qui indiquait : "Il peut également être procédé à l’enfouissement des cadavres d’animaux familiers et de sous-produits de gibiers sauvages".
Cet article a été abrogé au 1ᵉʳ janvier 2016. Dans un article d’un règlement européen (CE) il y est dit que les "cadavres d’animaux" doivent être éliminés ou traités comme des déchets et être incinérés. Il n’y a pas vraiment la notion du lien d’attachement à l’animal là-dessous.
C’est difficile à concevoir, mais le corps de son animal peut représenter un danger, à plusieurs titres. Le processus de décomposition est inéluctable et l’infiltration de l’eau de pluie dans la terre puis son cheminement jusqu’aux nappes phréatiques ou aux sources d’eau potable peut contaminer ces dernières de matières organiques.
Les animaux morts sont potentiellement porteurs d’agents pathogènes (des bactéries, des virus…) qui vont ainsi persister dans l’environnement, éventuellement ressurgir ultérieurement. Enfin, la présence de cadavres est susceptible d’attirer des charognards, eux-mêmes pouvant véhiculer des agents infectieux.
Il existe des services de pompes funèbres animalières : Esthima, Anima-Care, Dignami ou d’autres pour l’incinération collective ou individuelle. Ce sont des services qui permettent d’organiser des funérailles et un adieu à la hauteur de la relation d’amour vécue avec son chien ou son chat.
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