Un épisode de fortes chaleurs touche notamment le sud de la France ce mardi 13 juin. En prévision d'une éventuelle canicule, Agnès Buzyn, la ministre de la
Santé, a demandé aux différents services de l'État d'anticiper des mesures de
surveillance des populations à risque, à l'issue d'une réunion de tous les
partenaires du plan national canicule (Samu, associations, Météo-France,
hôpitaux, ministères du Sport, du Travail...). Comme tous les ans, ce plan est
activé le 1er juin.
Agnès Buzyn a ainsi annoncé lundi 12 juin avoir demandé aux mairies de faire
un "recensement" des lieux, comme les bibliothèques, où les personnes
vulnérables pourraient aller se rafraîchir lors de fortes chaleurs. Il s'agit de
lieux frais d'accès gratuit et auxquels le public ne pense pas forcément. La
réunion a aussi permis de repérer le problème des patients ayant des traitements
psychiatriques lourds (neuroleptiques), qui sont "moins hydratés que les
autres", car "ils n'y pensent pas eux-mêmes", a ajouté la ministre. "On va
alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort
particulier pour les personnes sous traitements", a-t-elle dit.
Tout le monde est concerné
Agnès Buzyn, ministre de la Santé
Agnès Buzyn a plaidé la nécessaire mobilisation de tous. "Chacun doit avoir
un regard attentif aux gens de la rue, apporter une bouteille d'eau, appeler le
15" si besoin, "tout le monde est concerné", a-t-elle dit. La ministre de la
Santé a souligné l'importance de prendre des mesures de prévention sans attendre
que les voyants soient au rouge.
Comme chaque année, le plan national canicule, avec son premier niveau de
"veille saisonnière", a été activé le 1er juin. Il compte quatre niveaux d'alerte
qui correspondent chacun à des actions de prévention et de gestion spécifiques.
La surveillance au niveau de la "veille saisonnière" implique la mobilisation en
amont des services de l'État en région. Ils mettent en place des actions de
prévention et de communication adaptées et renforcées pour la population, en
particulier les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, isolées,
handicapées, précaires, sans abri, femmes enceintes, jeunes enfants...), selon
la Direction générale de la Santé (DGS).
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