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"C'est véritablement dangereux" : à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, des riverains excédés par les "itinéraires bis" de Waze
L'application de navigation Waze, en quête de fluidité pour ses utilisateurs, redirige le trafic vers des routes secondaires, provoquant des nuisances dans des zones résidentielles. À Noyal-Châtillon-sur-Seiche, près de Rennes, les habitants subissent un afflux de véhicules sur des routes inadaptées, transformant leur quotidien en véritable calvaire.
Image d'illustration d'une femme conduisant une voiture.
Crédit : Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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À Noyal-Châtillon-sur-Seiche, près de Rennes, les habitants sont excédés face aux bouchons générés par Waze. L'application routière entraîne du trafic sur des routes inadaptées en proposant des itinéraires alternatifs pour éviter les grands axes encombrés. Pour échapper à la nationale entre Nantes et Rennes, les conducteurs empruntent la petite commune de Noyal-Châtillon-sur-Seiche.
Le soir et le matin, dans ce joli petit coin de verdure, les riverains du lieu-dit Monceau vivent l'enfer. "Je sors de chez moi en étant très, très, très vigilante. Vraiment, si on marche sur les bas-côtés, c'est à nos risques et périls. La route est très, très étroite. Il y a un trafic des deux côtés", explique une habitante sur RTL.
La chaussée est défoncée avec d'énormes nids de poules. "En termes de danger à bicyclette, on est à peu près comme dans Paris. C'est véritablement dangereux", assure un père de deux jeunes enfants, en quittant la capitale, espérait trouver la tranquillité.
On se retrouve avec des centaines de voitures sur nos routes de campagne
Sébastien Guéret, maire de Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Le maire de Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Sébastien Guéret, constate le phénomène depuis la sortie du Covid. "Waze permet aux personnes qui roulent, qui sont pressées d'aller à leur travail, de gagner quelques secondes. Et donc du coup, on se retrouve avec des centaines de voitures sur nos routes de campagne. Alors, on a mis des chicanes et en plus avec des priorités", explique-t-il sur RTL.
Pour trouver une solution pérenne, en janvier, 15 habitants sélectionnés travailleront avec un cabinet d'études.
