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"C'est Nicolas qui paie" : quelle est cette nouvelle expression prisée par l'extrême droite sur les réseaux sociaux ?

L'expression "C'est Nicolas qui paie" incarne le ras-le-bol fiscal de certains Français qui souhaitent réduire les dépenses publiques au strict minimum. Depuis quelques temps, elle s'est popularisée sur les réseaux sociaux.

Le logo du réseau social X (ex-Twitter)
Crédit : Nicolas TUCAT / AFP
"C'est Nicolas qui paie" : que signifie cette nouvelle expression à la mode ?
00:02:17
"C'est Nicolas qui paie" : que signifie cette nouvelle expression à la mode ?
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Tom Lefevre - édité par Justine Audollent
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Une petite phrase en apparence anodine, mais qui symbolise le ras-le-bol fiscal d'un bon nombre de Français. Nicolas, c'est un prénom très banal. Mais dans l'expression "C'est Nicolas qui paie", il devient un symbole.

Celui du Français moyen qui travaille, qui déclare, qui cotise et qui a l'impression de ne jamais rien recevoir en retour, ni aide, réduction, ni service public à la hauteur. Pour les personnes l'utilisant, c'est un cri de lassitude face à ce que certains considèrent comme un système social à bout de souffle.


Ces derniers temps, l'expression s'est popularisée et a même gagné la sphère politique. Gérault Verny, député UDR des Bouches-du-Rhône, l'avait utilisée il y a quelques mois pour conclure sa prise de parole lors d'un échange sur les dépenses de l'État : "En gardant en tête qu'à chaque fois qu'un euro d'argent public est gaspillé, c'est Nicolas qui paie".

Des critiques identitaires

La formule est depuis très reprise sur les réseaux sociaux, notamment par des sympathisants de la droite dure, de l'extrême droite. Depuis plusieurs mois, cette figure de Nicolas circule en ligne. L'image d'un trentenaire en cravate, la tête dans les mains comme assailli par les taxes et les charges. C'est devenu un véritable mème. 

Il existe même un compte X "Nicolas qui paie" qui cumule plus de 34.000 abonnés. Il dénonce ce qu'il considère comme un déséquilibre : trop d'impôts pour des services qui se dégradent. Il cible les retraités par exemple qu'il appelle les "boomers", certaines aides sociales, les subventions locales ou encore des dispositifs comme le pass culture. Les revendications glissent aussi vers des critiques plus identitaires, notamment sur l'immigration. 

Ce mouvement dépasse les frontières puisqu'il y a quelques jours, un phénomène similaire est apparu au Royaume-Uni. Nicolas est devenu Nick. 

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