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Bruno Le Maire suspend l'interdiction d'un colorant suspecté d'être cancérogène

Les députés avaient pourtant voté la fin de l'utilisation du dioxyde de titane, une substance qui blanchit les bonbons et pâtisseries.

Certains bonbons contiendraient du dioxyde de titane.
Crédit : DR
Bruno Le Maire suspend l'interdiction d'un colorant suspecté d'être cancérogène
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Bruno Le Maire suspend l'interdiction d'un colorant suspecté d'être cancérogène
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Virginie Garin & Léa Stassinet
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Mais quelle mouche a piqué Bruno Le Maire ? Les députés avaient pourtant voté l'interdiction d'un ingrédient alimentaire potentiellement cancérogène, le dioxyde de titane, que l'on trouve un peu partout dans les bonbons et les confiseries. Mais le ministre de l'Économie ne veut plus l'interdire, pour l'instant.

Ce produit devait disparaître en janvier, mais Bruno Le Maire veut attendre encore six mois au moins, le temps que les chercheurs français de l'agence de sécurité sanitaire se prononcent. Cet additif appelé sur les étiquettes E171 est un colorant qui blanchit les bonbons et les pâtisseries, et il serait dangereux. Une étude scientifique réalisée l’an dernier a en effet montré qu’il pouvait entraîner des risques de cancer chez les rats. 

Le gouvernement français a donc demandé à Bruxelles de l’interdire dans les produits alimentaires. Et en attendant que l'Europe se décide, la France a décidé toute seule l'an dernier de le supprimer de la liste des additifs autorisés. C'est Brune Poirson, la secrétaire d'État à l’Écologie qui l'a proposé et les parlementaires l'ont voté dans la Loi alimentation. 

Carrefour, Picard et Leclerc s'en passent déjà

Le ministre de l'Économie veut gagner du temps. Les ONG et les associations de consommateurs disent qu'il a cédé au lobby de l'agroalimentaire, alors que pourtant il doit être possible de s'en passer. Le groupe Mars, qui l’utilise dans ces M&M's, a par exemple investi 70 millions d'euros pour lui trouver une solution de remplacement. Le fabricant de Malabar l'a supprimé, de même que les marques Carrefour, Leclerc, Picard et William Saurin. 

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Le ministre de l'Économie a mis très en colère les associations. Selon elles, le principe de précaution n'est pas appliqué, en plus pour un produit qui sert à faire joli et qui n'a rien d'indispensable.

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