Bac 2025 : candidats de 8 à 78 ans, grand oral, épreuves… Ce qu’il faut savoir

Le baccalauréat 2025, tant redouté par certains, commence ce vendredi 13 juin. Découvrez les temps forts et les enjeux de cette édition.

Des copies du baccalauréat dans une salle d'épreuve (illustration)

Crédit : MARTIN BUREAU / AFP

BAC 2025 : candidats de 8 à 78 ans, grand oral, épreuves... Tout ce qu'il faut savoir

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Le baccalauréat 2025 est sur le point de débuter, avec son lot de spécificités. Les épreuves de français pour les élèves de première ouvrent le bal ce vendredi 13 juin, une date espérée porte-bonheur.

Pour les terminales, les festivités commencent lundi prochain avec la philosophie pour les voies générales et technologiques. Les épreuves de spécialité suivront, avant le grand oral à partir du 23 juin. Les candidats du bac professionnel ont déjà entamé leurs épreuves mi-mai.

Cette année, 724 633 candidats se préparent à affronter ces examens, qui comptent pour 60% de la note finale, le reste étant déterminé par le contrôle continu. D'après l'Éducation nationale, le nombre de candidats a légèrement baissé de 0,49 % par rapport à 2024, en raison d'une diminution démographique.

Parmi ces candidats, 20 000 se présentent en tant qu'individuels, incluant certains adultes. Le doyen a 78 ans, un record, tandis que le plus jeune candidat, âgé de seulement 8 ans, bat le record de précocité.

Les spécialités les plus prisées cette année sont les mathématiques, suivies de la physique-chimie et des sciences économiques et sociales pour la filière générale. En filière technologique, la spécialité STMG reste en tête.

Mais si certains seraient tentés de tricher, le ministère de l'Éducation nationale a rappelé qu'il existait des dispositifs pour repérer la fraude. Des détecteurs de téléphones portables sont notamment installés de manières aléatoires dans les centres d'examen. En 2024, 560 élèves ont fait l'objet de poursuites en commission disciplinaire pour fraude.

Ce n'est pas seulement un moment crucial pour les candidats, mais aussi pour les 80 000 surveillants et correcteurs mobilisés. Avec plus d'un million de copies à corriger, ils ont fort à faire. La rémunération est de 5 euros par copie corrigée et 9,60 euros de l'heure pour les oraux, un peu plus que le SMIC, pour récompenser leur travail.

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