Il reste trois semaines aux élèves de Terminales générales et technologiques pour se préparer au Grand Oral, une nouveauté de la réforme Blanquer. Comment s'y préparent-ils ?
Au lycée Lucie Aubrac à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine, Lucas résume bien la situation : "vu que c’est nouveau, le nouveau fait peur", mais il se dit plutôt serein. Farah en revanche est en stress : "Je ne me sens pas du tout prête, j’ai beaucoup de choses à préparer. C’est un peu de ma faute mais aussi, on est toujours en train de découvrir de nouvelles choses sur le Grand Oral".
Personne n'est encore passé par là, pas de point de repère, pas de référence, alors tout le monde tâtonne un peu. Et l'épidémie a ajouté de la difficulté à la difficulté : le confinement de l'an dernier, le fonctionnement des lycées en demi jauge cette année. Lucas se dit que les profs savent que les élèves n’ont pas eu assez de préparation et qu’ils seront plus indulgents, en tout cas, il l’espère, "parce qu’on essuie les plâtres".
Les deux spécialités de Lucas sont les maths et les sciences économiques et sociales (SES). Il a rempli la fiche qu'il remettra au jury. Sur la première page, il a inscrit ses questions en maths et SES et sur l’autre page, il a indiqué ce que sa classe n’a pas étudié cette année, "pour que le jury ne nous pose pas de questions sur ce qu’on n'a pas vu".