Emmanuel Macron a affirmé qu'il allait continuer "avec le même rythme et la même détermination" son programme de "transformation radicale" de la France, malgré les critiques selon lesquelles il privilégierait les plus riches.
"Sur tout, je fais ce que je dis. C'est en effet assez nouveau", a affirmé le président lors de sa première interview télévisée, accordée à TF1 et LCI, pour résumer les cinq premiers mois de sa présidence. "Je ne suis pas là pour gérer. Je suis là pour transformer" la France et "je continuerai au même rythme et avec la même détermination".
Au cours d'un entretien d'une heure et douze minutes dans un salon de l'Elysée, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à faire de la pédagogie sur les décisions prises depuis son élection, sans faire de nouvelles grandes annonces.
Il a ainsi tenté de répondre point par point aux critiques qui ont entraîné une baisse marquée dans les sondages durant l'été.
A ceux qui, dans une partie de son électorat, jugent ses premières réformes trop à droite, le président a assuré que "la plénitude des réformes" et leurs effets sur le chômage seraient visibles "dans un an et demi, deux ans".
Le chômage est en train de baisser, a-t-il remarqué. Répondant à l'accusation de "président des riches", il a affirmé que lui et son gouvernement s'occupaient de "la France où les choses vont mal", sans pour autant "croire" en la "jalousie envers les "riches".
Emmanuel Macron veut "que l'on célèbre" ceux qui réussissent car "si on commence à tirer des cailloux sur les premiers de cordée, c'est toute la cordée qui dégringole".
Le président a assumé son style, dont l'image a été mise à mal par une série de polémiques depuis cet été. Il s'est ainsi défendu d'avoir voulu "humilier" ou d'avoir été "clivant" en employant des termes comme "fainéants", "cyniques" ou "bordel".
"Nos élites politiques se sont habituées à ne plus dire les choses, à avoir un discours en quelque sorte aseptisé. Et à considérer que ce qui était intolérable, c'était le mot qu'on mettait et pas la réalité", s'est-il justifié. "En l'espèce, le mot bordel c'est du registre populaire, comme dit l'Académie française", a plaidé le président.
Interrogé sur des sujets d'actualité, Emmanuel Macron a affirmé avoir "engagé les démarches" afin que la Légion d'Honneur soit retirée au producteur américain de cinéma Harvey Weinstein, accusé de viols, agressions ou harcèlement sexuels.
Il a souhaité qu'une "procédure de verbalisation plus simple" des actes de harcèlement "pour qu'il y ait une réponse immédiate", en déplorant qu'"aujourd'hui, bien souvent, on ne va pas porter plainte, parce qu'on n'ose pas".
Il a aussi annoncé que les étrangers en situation irrégulière qui commettraient un délit seraient expulsés.
L'Europe comme l'environnement n'ont pas été abordés.
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