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Attentats à Paris : le rôle déterminant de Salah Abdeslam, l'ennemi public numéro un

ÉCLAIRAGE - Frère du terroriste qui s'est fait sauter boulevard Voltaire, Salah Abdeslam a loué la Polo noire du commando du Bataclan et a ramené la Seat à Montreuil avant de prendre la fuite.

Un policier du Raid (illustration)
Un policier du Raid (illustration)
Crédit : AFP / Archives, Thomas Samson
Attentats à Paris : le rôle déterminant de Salah Abdeslam, l'ennemi public numéro un
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Cécile De Sèze & Ludovic Galtier
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Il s'appelle Salah Abdeslam. Cet homme de 26 ans fait figure d’ennemi public numéro un. Impliqué dans les attentats de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre, Salah Abdeslam a été blessé et interpellé lors d'un assaut des forces de l'ordre belges à Molenbeek vendredi 18 mars 2016. Ses traces ADN avaient été retrouvées dans un appartement de Forest, en Belgique. Ce dernier avait été perquisitionné mardi 16 mars avant de dégénérer en fusillade, au cours de laquelle Mohamed Belkaïd a été tué par la police. Salah Abdeslam aurait peut-être vécu dans cet appartement.

Dans ce dossier, le rôle de Salah Abdeslam est assez riche. C'est lui qui a loué la Polo noire utilisée par le commando qui s'est attaqué au Bataclan mais surtout, les policiers le soupçonnent d'avoir fait partie de l'autre commando, celui qui a tiré sur les terrasses de café des Xe et XI arrondissements de Paris. 

Frère de Braïm Abdeslam, le kamikaze qui s'est fait exploser boulevard Voltaire, il a ensuite garé la voiture Seat retrouvée, dimanche à Montreuil. Il a été récupéré par deux complices venus spécialement de Bruxelles dans la nuit de vendredi à samedi. Sa trace a été perdue depuis, quelque part entre le nord de la France et la Belgique.

La riposte après les attentats du vendredi 13 novembre n'a pas tardé. Riposte militaire en Syrie, où le fief de l'État Islamique à Raqqa a été massivement bombardé par des frappes françaises. Mais aussi riposte policière avec plusieurs interpellations dans la nuit du 15 au 16 novembre en région parisienne. Des interpellations et des perquisitions ont été menées un peu partout en France, sans doute près d'une centaine. Bobigny, Toulouse, Grenoble, Marseille, dans le Bas-Rhin... Il s'agit de perquisitions administratives, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas en lien avec les attentats commis vendredi à Paris. Chaque préfet a déterminé un nombre de cibles, souvent des islamistes radicaux déjà fichés. Les policiers étaient à la recherche de documents, éventuellement d'armes. 

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Les attentats de Paris, du Stade de France au Bataclan en passant par les terrasses de café et de restaurants dans la nuit de samedi à vendredi ont fait, selon un bilan provisoire, 129 morts et plus de 300 blessés. 

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