Pour beaucoup de Français, l'arrivée du printemps rime avec le retour des allergies. "Nous ne sommes pas encore au pic de la saison des pollens", analyse toutefois l'allergologue Sophie Silcret-Grieu, au micro de RTL. "Il devrait arriver selon la météo dans les semaines qui viennent." Le principal responsable de ces allergies est le bouleau. "C'est le top du méchant pollen dans le nord de la France" avec le charme, l'aulne, le noisetier. "Dans le sud, il y a le cyprès puis maintenant le platane", explique la spécialiste.
La douceur de l'hiver et le changement climatique "modifient la durée des saisons polliniques et la quantité de pollen. Les allergiques subissent les conséquences de la modification de l'environnement", assure Sophie Silcret-Grieu qui vise aussi la pollution atmosphérique. "C'est un phénomène aggravant : les polluants ont un pouvoir irritant sur les voies respiratoires, elles deviennent plus sensibles au pollen. Les polluants modifient les pollens eux-mêmes, ils les rendent plus allergisants."
En France, un tiers de la population est allergique et une personne sur cinq est allergique au pollen. "L'OMS projette que dans les années 2050, une personne sur deux dans le monde sera allergique." Il n'est pour autant pas question pour les allergiques de rester cloîtrés chez eux. "Il faut sortir. Il y a des traitements pour l'allergie : il y a de nouveaux antihistaminiques qui ne font pas dormir", préconise l'allergologue qui ajoute que la "désensibilisation fonctionne extrêmement bien sur les pollens les plus allergisants".
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