Écoles, musées, monuments touristiques... Depuis l'attaque au couteau du lycée d'Arras, les alertes à la bombe se multiplient. Ce mercredi 18 octobre, six aéroports français ont été évacués dans la matinée après des "menaces d'attentat". Le château de Versailles a de nouveau été la cible d'une alerte à la bombe, la troisième en cinq jours, et a, là encore, été évacué. Mais en quoi consiste exactement ce dispositif ?
Depuis l'attaque au couteau à Arras vendredi 13 octobre, Élisabeth Borne a décidé "de rehausser la posture Vigipirate au niveau urgence attentat", le niveau le plus haut du plan Vigipirate qui permet notamment d'assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens. Dans ce contexte, les appels anonymes sont pris très au sérieux. "L’alerte à la bombe résulte le plus souvent d’un appel téléphonique ou d’un courrier anonyme, l’heure supposée de l’explosion est parfois précisée dans le contenu du message", explique le site officiel du gouvernement.
En effet, c'est à la suite d'un signalement que peut être déclenchée une alerte à la bombe. C'est le cas pour les trois évacuations du château de Versailles, où le signalement de cette menace est passé par la plateforme moncommissariat.fr, précise la préfecture. Pour l'alerte à la bombe au lycée Gambetta d'Arras lundi, 3 jours après l'attaque, il s'agissait d'un "message reçu" via internet, a précisé la préfecture du Pas-de-Calais.
"Les appels anonymes doivent être pris avec sérieux dès leur réception. L’agent du standard est, par sa fonction, le plus exposé à recevoir ce type d’appel", précise encore le ministère de la Santé et de la Prévention. Il advient ensuite à cet agent de rendre compte à son responsable et à la personne chargée de l’évacuation ou non des locaux. Les services de police ou de gendarmerie sont ensuite alertés. Ils recueilleront le témoignage le plus précis possible de la personne qui a reçu l’appel.
En cas d'évacuation des lieux, les visiteurs ou personnes concernées se regroupent dans des zones sécurisées et des équipes de fouille partent rechercher l’engin explosif. "Si la décision d’évacuer n’est pas prise, la police/gendarmerie établira le périmètre de sécurité", est-il encore précisé. Ces derniers jours, aucune de ces alertes à la bombe n'a été avérée. De faux signalements qui sont très fréquents et surtout punis par la loi.
"Depuis la rentrée scolaire de septembre 2023, plus de 25 établissements scolaires du Val-de-Marne ont été visés par plus d’une quinzaine d’alertes à la bombe", indiquait par exemple le parquet de Créteil ce lundi dans un communiqué de presse. Selon Le Parisien, 7 mineurs ont été interpellés dans cette affaire. Selon l'article 322-14 du code pénal, "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende".
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