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60% de déjections canines en moins : les résultats spectaculaires du fichage ADN des chiens

Depuis plusieurs mois, la mairie a lancé un fichage ADN des plus de 800 chiens de cette ville du Pas-de-Calais. De quoi motiver les propriétaires à ramasser les crottes plus rigoureusement, maintenant que l'on peut remonter jusqu'à eux et les verbaliser.

Un panneau d'entrée dans le périmètre de fichage ADN des chiens à Saint-Omer (Pas-de-Calais).

Crédit : Franck Antson

60 % de déjections canines en moins : la technique de fichage ADN des chiens porte ses fruits à Saint-Omer

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Franck Antson - édité par Gabriel Joly

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Des résultats frappants. Si l'idée pouvait laisser dubitatif à son lancement, la mesure prise il y a six mois par la mairie de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, de ficher les chiens pour limiter les crottes sur les trottoirs semble fonctionner.

Depuis que la fiche ADN des plus de 800 toutous de la ville a été réalisée, 60% de déjections en moins ont été signalées. La raison ? En théorie, les policiers municipaux peuvent désormais remonter jusqu'aux propriétaires pour dresser des amendes, après un simple test sur un excrément trouvé dans la rue.

Quand elle sort avec Loulou, son Cavalier King Charles, Brigitte a donc toujours sa petite carte d'identité génétique et un sac à crottes avec elle. "Il a eu 4 ans et il est enregistré avec l'ADN chez le véto, mais moi j'ai toujours ramassé les déjections. [Cette mesure] est très bien, ça évite de marcher dedans", estime cette Audomaroise.

"Un investissement très rentable"

Si le système est plutôt bien adopté, Nathalie, avec son Sherlock, trouve qu'il est un peu exagéré d'avoir à identifier les maîtres peu scrupuleux.

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"C'est une bonne idée, mais c'est dommage parce qu'on ne devrait pas faire analyser les crottes : si les gens étaient disciplinés, il n'y aurait pas de soucis. Maintenant, il y a eu de l'amélioration quand même. Même si des fois, il n'y a pas de poubelle", regrette-t-elle.

Les rues de la commune sont en tout cas plus nettes et le maire François Decoster, qui prend le sujet très au sérieux, s'en félicite. "On a commencé, sur un nombre très limité, à verbaliser des déjections canines qui ont été identifiées après prélèvement. C'est un investissement très rentable au regard du coût que représentent ces déjections canines dans le fonctionnement de la propreté dans notre ville", commente l'élu.

Les frais de prélèvement génétique du chien sont pris en charge par la mairie.

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