Camille est étudiante en sciences politiques. À 22 ans, la jeune fille est en couple depuis 5 ans. Et a subi une interruption volontaire de grossesse par an, durant ces 5 dernières années. La raison ? Tout d'abord, la jeune femme s'est très vite lassée du préservatif. Quant à la pilule contraceptive, elle ne lui convient pas. "C'est [le moyen] le plus facile à se procurer car c'est le plus conseillé, on la prend mais si on n'est pas vraiment volontaire, parce que prendre un cachet tous les jours à heure fixe ça demande quand même un peu de volonté. Et si on l'a pas, ça le fait pas", explique-t-elle.
À cause de ce manque de volonté, Camille oublie régulièrement ses comprimés et subit 5 grossesses non désirées. "Psychologiquement c'est pas forcément évident. Physiquement on s'en remet au bout un certain temps quelques fois". La jeune femme a traversé cette période sans le suivi régulier d'un gynécologue en raison du trop grand nombre de praticiens faisant des dépassements d'honoraires à Paris, et a fini par se tourner vers le Planning Familial pour trouver un mode de contraception différent et plus adapté.
Ce lundi 26 septembre se déroule la journée mondiale de la contraception. Une journée destinée à sensibiliser le public à l'importance d'un suivi et du choix d'une contraception adaptée. En France, 6% des lycéennes ont déjà eu recours à une IVG, selon la dernière enquête de la Sécurité sociale étudiante la SMEREP. Un chiffre qui atteindrait les 10% en Île-de-France.
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