Le total de nos exportations a chuté de moitié l'an dernier. L'ensemble des prises de commandes est légèrement inférieur à 7 milliards d'euros. Très loin des succès enregistrés en 2015 et 2016.
Il faudrait certainement s'en réjouir si c'était le signe d'une baisse des tensions dans le monde. On sait qu'il n'en est rien. C'est donc un recul des commandes pour du matériel tricolore.
Ce n'est pas la qualité de nos productions qui est en cause. Pas plus que leur rapport qualité-prix, même si les productions américaines et russes sont très subventionnées. Nos industriels sont tout simplement en bas de cycle : quand il n'y a pas de nouveaux contrats Rafale ou d'achat de grands bâtiments navals, l'essentiel du courant d'affaire qui est composé de contrats inférieurs à 200 millions d'euros - ce sont des hélicoptères ou des missiles pour la Marine - retrouve son étiage naturel.
Un problème cyclique ? Difficile d'être catégorique en la matière. Même si les gouvernements et les états-majors sont toujours sensibles à des effets de mode, nous restons le troisième exportateur d'armement du monde derrière les États-Unis et la Russie.
Mais nos faiblesses structurelles sont plus saillantes en période de creux. D'abord nous sommes trop dépendants des pays du Moyen-Orient. Ils pèsent 60% de nos ventes. La conjoncture pétrolière, les pressions de Donald Trump, voire le retrait de notre meilleur VRP Jean Yves le Drian, ont certainement joué un rôle dans ce gros coup de mou.
Par ailleurs, le gouvernement invoque son strict respect des traités internationaux. Une position qui freinerait le business. Sur ce volet, la ministre Florence Parly devra en dire plus à nos parlementaires qui sont insatisfaits par le flou que Paris entretient notamment avec les Émirat Arabes Unis, l'Arabie saoudite qui pilonne actuellement le Yémen, ou encore avec l'Égypte qui réprimerait avec du matériel français les oppositions au général président Sissi.
De fait, la France n'a bloqué que 6% des demandes d'armes en provenance de cette zone du monde. Ses refus sont cinq à sept fois plus importants vis-à-vis des commandes d'Asie centrale ou du Sud-Est.
- Carrefour et le Britannique Cisco s'allient pour faire pression sur les prix des grandes marques. Il y aura donc une vraie bataille autour des étiquettes.
- Le Français Bolloré va stocker toutes ses données chez le géant chinois Alibaba.
12/20 au TGV Atlantique. Sa fréquentation dépasse toutes les prévisions : +20%, dont la moitié de nouveaux clients.
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