La saison 2019 des prix littéraires est lancée ! Le Grand Prix du roman de l’Académie française a été décerné jeudi 31 octobre à Civilizations de Laurent Binet. Le Prix Goncourt est quant à lui attendu lundi 4 novembre à 13 heures.
On n’en finit plus de décerner des prix, mais ce qu’on dit moins, c'est ce que cela rapporte. Un Goncourt se chiffre en millions d’euros de chiffre d’affaires. Avec des rééditions, des traductions partout dans le monde et la garantie pour l’auteur d’une promotion monumentale.
Avant d'avoir remporté le dernier Goncourt avec Leurs enfants après eux, Nicolas Mathieu avait vendu un peu plus de 20.000 livres, ce qui est déjà tout à fait honorable. Mais après le Goncourt, il est depuis passé de 20.000 à 400.000 exemplaires vendus, ce qui correspond à la moyenne des Prix Goncourt depuis 10 ans.
Si l'on récompense avant tout le talent, un gros prix littéraire vous transforme un livre en objet de consommation. Un Goncourt, c’est le bouquin à la mode, ça se vend comme des petits pains. On lui met un gros bandeau rouge, on le propose partout, bien visible, dans les gares, librairies, dans les supermarchés. Un peu comme un bon poulet label rouge, il a le tampon "qualité", on prend.
D’ailleurs, ces livres-là seront d’autant plus "consommés", achetés, qu’on approche de Noël. Ce n’est pas pour rien que tout se passe en novembre. Un Goncourt, c’est la garantie d’être LE livre offert sous le sapin. Et les éditeurs le savent.
C’est donc un objet de consommation à part entière. Il ne faut pas oublier qu'éditeur, c’est avant tout un commerçant, souligne le directeur du syndicat national de l’édition. Et pour tenter de décrocher le Graal, les éditeurs n’hésitent pas à faire une vraie campagne de communication, en envoyant des petits mots aux jurys, en les invitant à déjeuner, en expliquant pourquoi leur livre est meilleur, ça fait partie du processus avant la sélection.
Mais est-ce si gênant d'allier commerce et œuvres d’écrivains ? Pas forcément, parce que faire du battage commercial, c’est aussi un moyen d’exister encore. Même si les jeunes lisent de moins en moins, même si les familles préfèrent souvent la petite série télé au bon vieux livre de chevet, les prix littéraires sont une façon de susciter encore de l’intérêt, de mettre en lumière quelques ouvrages, dans l’océan d’un marché du roman, parfois poussif.
On est très loin des ventes de BD, le dernier Astérix cumule 600.000 exemplaires vendus en moins d’une semaine.
C’est la promesse de la société dili.fr. L’entreprise achète elle-même vos biens immobiliers pour les revendre ensuite. Les ventes se font au prix du marché, avec un accord en moins d’une semaine, moyennant quand même une commission de 7 à 12%, sinon ce n’est pas drôle.
Une note pour l’audace. Quand le vin français arrive aux Etats-Unis, il subit maintenant une surtaxe de 25%. C’est l’une des dernières trouvailles Donald Trump. Mais ce qu’on sait moins, c’est que cette taxe vaut pour les bouteilles, jusqu’à 2 litres.
Qu’à cela ne tienne, la Florida Distillers, a trouvé la solution : elle importe son rosé de Nîmes dans des immenses conteneurs. C’est carrément un cubi géant qui entre sur le sol américain. Résultat, pas de taxe, le vin est mis en bouteille aux Etats-Unis, et il est donc vendu moins cher que les concurrents.
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