Du bluff ou du sérieux ? Tom Enders, la patron d'Airbus, a clairement évoqué un désengagement de son entreprise du Royaume-Uni en cas de Brexit sans accord. Et cela pourrait être sérieux parce que Tom Enders dit tout haut ce que ses collègues préparent tout bas.
Installé dans les principaux pays européens, Airbus emploie plus de 14.000 personnes au Royaume-Uni où il fabrique les ailes de ses avions. Ces usines alimentent notamment en continu les chaînes de montage de Toulouse et de Hambourg. Par rapport à son concurrent américain Boeing, le constructeur européen doit rester très compétitif donc cette décision sera lourde de sens.
En cas de Brexit sans accord, Airbus serait touché, car les avions transportant les ailes aux différentes usines européennes ne sont aujourd'hui pas contrôlés par les douanes. Et un Brexit dur entraînerait le rétablissement de taxes et de contrôles. Et ces barrières signifieraient une baisse de productivité et de compétitivité pour Airbus.
D'autres entreprises avaient fait des annonces similaires. Outre Sony, un autre groupe technologique, Dyson, a annoncé mardi qu'il déplaçait son siège mondial de l'Angleterre vers Singapour, même s'il a assuré que cette décision n'était pas liée au Brexit.
- Le Brexit va coûter 800 millions d'euros au constructeur automobile Ford, qui est déjà mal en point.
- La plateforme commerciale "Vente-Privée" fait le pari de changer de nom pour "Veepee". Le but est d'être mieux référencé en Europe.
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