C'est une première étape très encourageante. Le marché hexagonal retrouve un tonus que l'on n'avait plus connu depuis des lustres : + 5% de ventes de véhicules neufs sur les six premiers mois de l'année, et un vrai coup de chauffe en juin (+9%). Une dynamique tout à fait remarquable et qui a une particularité qui l'est tout autant : ce sont les modèles français qui se taillent la part du lion.
La locomotive de la première étape 2018 est sans conteste PSA. Les ventes du groupe ont bondi de 17% en six mois, avec un retour en grâce des modèles DS et Peugeot qui effacent la bouderie des clients vis-à-vis de Citroën qui a du mal à retrouver ses fidèles.
Du coté de Renault, dont les ventes ont explosé en juin de 16%, c'est Dacia qui fait l'essentiel du job. Les amateurs des voitures de la gamme low-cost ont augmenté de 21% sur la période.
2018, l'année de la revanche des modèles tricolores ? C'est avant tout, et prioritairement, le reflet des efforts de nos constructeurs en design, en fiabilité et en respect des attentes des automobilistes français.
PSA et Renault font un retour aux avant-postes dans le bon tempo : le parc auto hexagonal est âgé, peu en phase avec les nouvelles exigences environnementales et souvent coûteux au kilomètre parcouru. Leurs nouveaux modèles prennent le pas sur toutes les offres étrangères qui, elles, toutes marques confondues, reculent de 4% sur six mois.
De ce bon passage, on peut globalement déjà tirer deux conclusions. D'abord, il n'y a pas de fatalité. L'industrie française peut être compétitive. La seconde, c'est que la consommation des Français pour les biens d'équipement - signe très positif pour l'économie, surtout quand ce n'est pas exclusivement des importations - est étonnamment élevée.
Par prudence, on attendra les chiffres du second semestre, traditionnellement moins toniques pour faire un réel bilan sur l'appétit automobile des Français. Mais les premiers plats sont déjà robustes.
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- EDF cède son terminal gazier de Dunkerque à des investisseurs financiers et des intérêts coréens, contre un chèque proche des 2 milliards d'euros.
02/20 aux GAFA, dont le lobbying à Bruxelles contre les éditeurs est indécent. Ces entreprises multimilliardaires, souvent en panne d'idées pour investir utilement, refusent de rémunérer le droit d'auteur à son juste prix.
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