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50 ans après son investiture, la nostalgie des années Pompidou

Alors que l'on célèbre les 50 ans de l'arrivée de Georges Pompidou au pouvoir, retour sur des années marquées par une économie en pleine forme et des projets ambitieux.

Georges Pompidou le 20 juin 1969, lors de la journée de passation de pouvoir.
Crédit : STF / AFP
Bénédicte Tassart - édité par Eléanor Douet
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Un colloque se tient aujourd'hui et demain sur Georges Pompidou, investi président de la République il y a 50 ans. La France de Pompidou se portait bien, très bien même d'un point de vue économique.

Premier ministre du Général de Gaulle en 62, chef de l'État entre juin 69 et avril 74 : Pompidou, c'est l'image du dernier président des Trente Glorieuses, ces années où l'on a connu une croissance forte et régulière de 5% par an, avec un taux de chômage inférieur à 1,5% jusqu'au milieu des années 60, inférieur à 2,7% jusqu'à la guerre du Kippour et la crise pétrolière de la fin 73.

Sous Pompidou, on ne compte que 400.000 chômeurs seulement et les femmes arrivent sur le marché du travail. À cette époque, on inaugure un collège par jour, les logements neufs fleurissent. Les Français croyaient vraiment en l'avenir et l'industrie en profite.

TGV, Airbus, Ariane, Concorde...

Les années Pompidou, c'est tout pour la voiture : "En France, la bagnole c'est quelque chose", disait encore récemment Emmanuel Macron en paraphrasant Pompidou. À tel point que les autoroutes envahissent même les berges parisiennes. Mais c'est aussi le lancement d’énormes chantiers : le projet du TGV en 1974, la filière Airbus, Ariane pour la conquête de l'espace, le Concorde, le nucléaire civil... Des projets lancés avant que le Président ne décède en avril 74.

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Cette embellie économique et sociale sans précédent, ce n'est pas forcément grâce à Pompidou, car le pays est quand même assez facile à gérer. Mais le chef de l'État de l'époque accompagne cette modernisation, il laisse filer l'inflation, et il a compris que l’économie va plus vite que la société.

En même temps, la France était hypercentralisée : toutes les décisions se prenaient à Paris et Pompidou était quand même assez conservateur, assez rigide, ce n'était pas l'héritier du Général pour rien.

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