Coronavirus : quels sont les 3 signes encourageants dans le Haut-Rhin ?
ÉCLAIRAGE - Sorties de réanimation en hausse, nombre de réanimations en baisse, capacité d'accueil supérieure : les personnels soignants ont l'impression d'entrevoir le bout du tunnel.

Le Grand Est reste la région la plus touchée par l'épidémie de coronavirus avec l'Île-de-France. La situation est toujours très difficile, notamment dans le Haut-Rhin, où le pic n'est pas encore atteint. Il est attendu entre le 10 et le 25 avril selon l'Agence régionale de santé. La situation dans les services de réanimation est toujours extrêmement tendue.
Dans ce département, on comptait vendredi 3 avril, 407 morts depuis le début de la crise. Des patients arrivent encore chaque jour. Mais globalement, les personnels soignants ont l'impression d'entrevoir le bout du tunnel. Plusieurs signes sont en effet encourageants : les sorties de réanimation d'abord, une trentaine vendredi 3 avril contre 10 à 15 en début de semaine.
Deuxième élément de satisfaction : le nombre de réanimations augmentait de 38% par jour il y a deux semaines contre seulement 2,8% vendredi 3 avril. On serait donc quasiment arrivé au sommet de la courbe. Enfin, sur l'ensemble de la région, la capacité d'accueil en réanimation a été presque triplée depuis le début de la crise : de 465 à 1.170 lits.
Disparités
Il faut préciser qu'il y a d'énormes disparités sur tout le Grand Est. Si la situation semble moins pire qu'en milieu de semaine en Alsace, elle commence à être très compliquée en Moselle. Il y a en revanche "seulement" eu deux morts dans le département des Ardennes, où 184 cas positifs ont été recensés. Le confinement y a joué tout son rôle.