Le vaccin ne suffit pas à les protéger. Les personnes bénéficiant d'une très faible immunité, appelées immunodéprimées, occupent en ce moment un lit sur quatre en réanimation.
À 35 ans, Emilie vit dans la peur alors qu'elle est malade du cancer. "J'ai peur de sortir, de faire des courses. J'ai restreint tous mes contacts, je ne vois plus personne", explique-t-elle au micro de RTL, ce samedi 8 janvier. Celle qui était infirmière avant de tomber malade raconte qu'elle "n'a pas envie de se battre à nouveau pour rester en vie".
Même si elle ne sort plus du tout de son foyer, les risques sont encore bien présents. "Mes enfants ont repris l'école le 3 janvier. Dès le lendemain, j'apprenais déjà que ma fille était cas contact", déclare-t-elle. Depuis, elle a pris la décision de déscolariser l'ensemble de ses enfants, pour "se protéger", assure Émilie. "En quoi ont-ils mérité cela ?", déplore la mère de famille.
Alors que l'épidémie est au plus fort en ce début d'année 2022, la jeune femme déplore que l'accès aux masques FFP2 ne soit pas facilité pour les personnes immunodéprimées. "C'est une bataille pour obtenir les choses", citant l'exemple de la vaccination pédiatrique.
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