La direction de l'hôpital de Chambéry a alerté la juge d'instruction en fin de semaine dernière, en lui indiquant que le 12 mars dernier un nouveau-né était décédé dans le même service de néonatalogie quelques heures après l'utilisation d'une poche de nutrition parentérale provenant dulaboratoire Marette.
D'après les médecins, le nourrisson a présenté le même tableau clinique que les trois bébés morts en décembre. Des soupçons qui ont amené le parquet de Marseille à signer, dès vendredi, un réquisitoire supplétif pour enquêter sur ce nouveau cas. Un décès survenu 9 mois avant ceux de Chloé, Théo et Emilie.
D'après les premiers éléments de l'enquête, la poche utilisée au mois de mars, qui a depuis été détruite, n’appartenait pas au lot contaminé produit par le laboratoire fin de novembre.
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