Comme au bon vieux temps de la salle Wagram, les sept candidats à la primaire de la droite se sont adonnés à un vrai match de boxe jeudi 3 novembre. Le premier tour aura lieu dans deux semaines : le scrutin est-il plié ? Christophe Jakubyszyn n'en est pas du tout convaincu. "Malgré la qualité de nos sondeurs, on ne connaît pas le corps électoral des 20 et 27 novembre. Les marges d'erreurs sont très élevées." Le directeur de l'information de TF1-LCI note que l'on ne sait pas à qui profite et à qui dessert la progression de François Fillon."
"L'inconnue (de cette primaire), c'est François Fillon. Ça paraît impossible sur le papier qu'il soit second, tellement il est parti de loin. Et pourtant, il y a quelque chose. Si jamais François Fillon se qualifiait, ce serait une telle surprise que les cartes seraient rebattues au deuxième tour." Le taux de participation au scrutin des catégories populaires pourrait peut-être "changer la donne", note Alexis Brézet.
Le président par intérim des Républicains organisait ce week-end des 5 et 6 novembre une opération qu'il a baptisée "48 heures pour redonner un cap à la France". Rien que cela. Laurent Wauquiez cherche clairement à marquer les esprits dans le parti. La semaine dernière, il a donc envoyé un mail à tous les adhérents des Républicains. "J'ai vraiment besoin de chacun d'entre vous pour être sur le pont", écrivait-il. "C'est un week-end que je veux que l'on consacre à porter nos valeurs auprès des Français." Un mail où il n'était bizarrement pas question de la primaire. Laurent Wauquiez préfère jouer les rassembleurs à deux semaines du premier tour. Les adhérents étaient ainsi invités à ouvrir leurs permanences, à organiser "des rencontres et des moments conviviaux, des boîtages, du porte-à-porte et à communiquer sur les réseaux sociaux". Les cadres du parti avaient, quant à eux, reçu quatre sortes de nouveaux tracts à distribuer.
Mais l'opération n'est vraiment pas du goût de tout le monde, à l'heure où beaucoup de cadres du parti battent déjà la campagne pour leur candidat respectif. Pour mémoire, le mandat de Laurent Wauquiez prend officiellement fin au lendemain du second tour de la primaire. Mais il faut croire que le président des Républicains, qui a supprimé la mention "par intérim" de ses documents officiels dès son arrivée, espère bien rester où il est pendant et après l'élection présidentielle.
Les Sarkozystes pilonnent François Bayrou. L'ancien chef de l'État ne veut pas d'un grand groupe de députés MoDem à l'Assemblée nationale, et il n'est pas le seul. Le patron de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, n'est pas beaucoup plus enthousiaste que Nicolas Sarkozy à l'idée de voir le MoDem revenir dans le débat public. Il le confie en privé : "Si je ne suis pas d'accord avec certaines des candidatures MoDem (aux législatives, ndlr), je n'hésiterai pas à mettre un candidat UDI en face.
Pas question donc de laisser François Bayrou marcher sur ses plates-bandes. Et encore moins de prendre la tête d'un groupe centriste à l'Assemblée nationale. Mais Jean-Christophe Lagarde assure ne pas s'en inquiéter. Le président du MoDem ne viserait qu'une quinzaine de députés en 2017, selon lui. Beaucoup moins que l'UDI, qui en a 30 aujourd'hui.
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