Le 9 mai, Manuel Valls a annoncé son ralliement à Emmanuel Macron sous la forme d'une candidature aux législatives sous la bannière la République En Marche. Pour Jean-Christophe Cambadélis, ce ralliement n'est pas compatible avec une carte au Parti socialiste, mais pour Alain Duhamel ce ralliement était surtout prévisible. "Ce n'est pas un signal essentiel. Il avait fait comprendre qu'il voulait se rapprocher d'Emmanuel Macron", estime l'éditorialiste.
"S'il avait tenté, avant le premier tour, de rallier Emmanuel Macron cela aurait été une initiative politique essentielle, mais là c'est une évolution personnelle". D'autant, rappelle Alain Duhamel, que Manuel Valls "quitte le Parti socialiste sous les sifflets des frondeurs et est accueilli fraîchement chez REM". Et l'éditorialiste de souligner que le président élu et l'ancien Premier ministre ont eu des relations tendues au sein du gouvernement. "Il y a de la méfiance, surtout de la part de Macron. Et le signal donné n'est pas celui d'une alliance avec la gauche réformiste", explique Alain Duhamel. "La tentation pour Macron de nommer un Premier ministre de centre droit sera donc beaucoup plus forte".
Après cette défection de poids, quel avenir pour les socialistes ? "Le processus de fin de vie est très engagé", estime Alain Duhamel. Le journaliste dénombre trois groupes au sein du parti : "les frondeurs qui veulent être dnas l'opposition, les opportunistes qui attendent de voir, et les orthodoxes avec les Hollandais qui veulent coopérer".
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