1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. 1969 : De Gaulle souhaitait "une sortie à la hauteur de son entrée"
1 min de lecture

1969 : De Gaulle souhaitait "une sortie à la hauteur de son entrée"

LES PRÉSIDENTIELLES - L'élection avait été organisée après la démission de Charles de Gaulle, désavoué lors du référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat.

Alain Duhamel
Crédit : Damien Rigondeaud
Alain Duhamel & Ludovic Galtier
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Il en avait fait une promesse de campagne : si les Français venaient à dire non à sa réforme sur la régionalisation, il quitterait le pouvoir. Le 28 avril 1969, la sentence est tombée. "Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi". Le communiqué signé du général de Gaulle depuis Colombey-les-deux-Églises, est sans ambiguïté.

"Il avait organisé un référendum sur un sujet qui n'est jamais populaire - la réforme régionale. Toutes les réformes sur ce thème dressent automatiquement la France contre celui qui les tentent, cela tourne à la catastrophe", décrypte Alain Duhamel. "Le remplacement du Sénat par une sorte de Conseil économique et social amélioré n'était pas non plus une idée particulièrement populaire", note-t-il aussi. 

"La campagne du référendum s'est très mal passée. L'air vieilli, le général de Gaulle n'a pas été particulièrement brillant. Les ministres faisaient campagne à sa place", ajoute-t-il. Était-ce une façon de préparer son départ ? "Il fallait qu'il ait une sortie à la hauteur de son entrée. Comme son entrée, ça avait été de créer une République, sa sortie, ça a été 'Vous me refusez mon référendum, je m'en vais sur le champ", résume l'éditorialiste.

Le duel Pompidou-Poher, l'échec Deferre et la surprise Duclos

Georges Pompidou, qui apparaissait comme le dauphin naturel du général, s'est présenté immédiatement. Il avait en face de lui Alain Poher, président du Sénat furieux de la réforme que le général avait proposée. Au départ, il faisait jeu égal avec Georges Pompidou.

À gauche, deux candidats se sont fait remarquer. Gaston Deferre, maire de Marseille et candidat du Parti socialiste, était allié à Pierre Mendès France : cela a été une catastrophe absolue. À l'inverse, le communiste Jacques Duclos, leader parlementaire du parti, a fait une campagne formidable. Il a atteint 20% des voix.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte