"La gauche réduit les déficits, la droite veut les augmenter", remarque Alain Duhamel

Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a annoncé que l'année prochaine, en 2017, la Sécurité Sociale affichera une réduction majeure de son déficit et sera à 400 millions d'euros de l'équilibre, alors qu'en 2011, il plafonnait à 17,4 milliards d'euros. "C'est un combat à front renversé qui se profile", s'amuse Alain Duhamel : "La gauche passe pour dépensière, la droite passe pour rigoureuse, or la gauche se proclame rigoureuse et la droite s'annonce dépensière." L'éditorialiste de RTL souligne cependant "que les comptes de la Sécurité sociale se sont améliorés et n'ont jamais été meilleurs depuis 2001." D'autre part, le déficit du budget de l'État est en passe de redescendre sous le seuil des 3%.

Mais ce n'est pas là le seul paradoxe la redistribution des cartes à laquelle nous assistons entre droite et gauche. "Maintenant, ce sont les programmes de la droite qui annoncent des déficits accrus dans les années qui viennent pour relancer la croissance", remarque Alain Duhamel. Et les Français "qui se sont opposés à un peu de libéralisme de gauche s'apprêtent à voter pour beaucoup de libéralisme de droite" fait remarquer l'éditorialiste.

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